Entrepreneur, connaissez-vous la RSO ?
Avec le temps, les entreprises et les organisations ont pris conscience de l’impact de leur développement économique sur l’environnement ainsi que sur l’avenir des générations futures. La Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) s’impose donc face à l’amenuisement des ressources naturelles, la pollution ou les catastrophes industrielles. Cependant, que faut-il savoir sur ce concept lorsqu’on est entrepreneur ?
Qu’est-ce que la RSO ?
À travers la RSO, les organisations contribuent volontairement au développement durable. Cette initiative leur vaut notamment des reconnaissances comme l’AFAQ 26000. Autrement dit, les activités et les décisions prises par la société se traduisent par des comportements éthiques, voire transparents. La RSO se traduit également par des actions qui apportent le bien-être et l’équilibre aux employés. Il peut s’agir d’une flexibilité des horaires de travail ou de la mise en place du télétravail. Quoi qu’il en soit, les décisions prises par l’organisation doivent rester cohérentes en termes d’impact environnemental.
D’après le cabinet d’experts-comptables Osmose, l’accompagnement dans la gestion et la croissance des entreprises se révèle donc indispensable. Ces professionnels apportent des solutions sur mesure en vue de développer durablement l’organisation. Les actions visent aussi à améliorer les performances de la société grâce à un partenariat de confiance. De plus, l’application de la RSO va de pair avec le respect des lois en vigueur. Ainsi, le développement durable concerne tous les membres de l’organisation. Les démarches visent entre autres l’évolution professionnelle et le développement des compétences des collaborateurs. Cela implique aussi le maintien de la prévention des risques de sécurité, de santé et des risques psychosociaux.
Les avantages qui en découlent
Concrètement, la Responsabilité Sociétale des Organisations demeure un outil efficace au service de la performance globale d’organisation ou d’une société. D’une part, les dirigeants s’assurent que les démarches de qualité et de performance impactent de manière positive la pérennité de l’entité. Les actions touchent de nombreux axes : les conditions de travail, le respect des normes, les relations avec les clients. À ceux-là s’ajoutent l’engagement sociétal, le respect de l’environnement et la gouvernance de l’organisation.
Il faut surtout savoir que la RSO optimise l’attractivité de l’organisation sur le long terme. Elle bénéficie ainsi d’une bonne image auprès des clients, des partenaires et des jeunes talents. Ces derniers se fient généralement aux structures qui répondent à leurs attentes en termes de valeur. Par ailleurs, les décisions adoptées contribuent à optimiser les performances de l’organisation. Celle-ci réalise des économies financières directes. Elle peut également se doter d’un véritable réseau composé de professionnels partageant les mêmes valeurs. En d’autres termes, la RSO se traduit par une performance globale et durable.
La mise en place d’une démarche de Responsabilité Sociétale
Une démarche de Responsabilité Sociétale doit être insufflée par la gouvernance de l’organisation. Les dirigeants doivent s’impliquer afin de convaincre les collaborateurs ainsi que les parties prenantes. L’étape suivante consistera à faire un état des lieux de l’existant. Autrement dit, il convient de réaliser un premier diagnostic RSO. Cette démarche permet de mieux identifier les parties prenantes de l’organisation, les impacts économiques, environnementaux et sociétaux selon le contexte et l’activité. L’étape suivante sera axée sur la communication et l’adhésion en interne. En effet, les employés figurent parmi les bénéficiaires de la démarche. Et sur le long terme, ils seront les principaux promoteurs de la RSO. Le succès de cette initiative dépend grandement de leur implication.
La mise en œuvre effective de la démarche RSO requiert un plan d’action qui concorde aux thématiques prévues. Cette étape repose sur des objectifs prédéfinis, quantifiables et évaluables. Si nécessaire, ils seront ajustés à la démarche. Le lancement de la démarche RSO doit être réalisé suivant le principe de redevabilité. Autrement dit, il est d’usage de rendre compte des actions.
Une fois la démarche RSO effective, les étapes suivantes seront axées sur la labellisation de la structure. C’est une façon de crédibiliser les efforts, mais surtout la performance globale de l’organisation. Le suivi doit de ce fait être réalisé en temps réel dans le cadre d’une labellisation suivant le référentiel ISO 26000.
Les enjeux de la RSO
Une fois mise en place, la Responsabilité Sociétale des Organisations se révèle être une valeur ajoutée pour le management. L’objectif reste inchangé : construire une stratégie durable par l’adoption d’une gouvernance responsable. La RSO permet également de faire face aux crises comme la pandémie de COVID-19. L’organisation opte pour des procédures innovantes de dématérialisation afin de répondre efficacement aux besoins des salariés. Il faut savoir que cette démarche repose essentiellement sur un état d’esprit novateur qui implique la confiance et la responsabilité. En somme, la Responsabilité Sociétale des Organisations impacte positivement un contexte complexe où les défis sociaux et écologiques sont de rigueur.
Par ailleurs, la RSO répond notamment à la nécessité de réduire l’empreinte environnementale. Les actions visent à lutter contre les changements climatiques, mais pas que. En effet, les décisions prises permettent de préserver les ressources naturelles et protéger la biodiversité. À titre de référence, des plans de mobilité qui mettent en exergue des modes de transports peu polluants visent à réduire les émissions de CO2. Une organisation peut même réduire le nombre de véhicules qui compose son parc automobile. Mieux encore, les voitures non polluantes sont particulièrement plébiscitées.
La démarche RSO touche aussi la gestion et la valorisation des déchets. Le but étant d’augmenter le taux de valorisation matière en diminuant la valorisation énergétique. Les actions sont en particulier basées sur la préservation des ressources à travers la qualité de tri des déchets. Par conséquent, la gestion efficace des déchets permet de pérenniser les filières existantes.
La RSO, ce sont aussi des engagements énergétiques durables pour le patrimoine immobilier. Il s’agit de maîtriser les consommations énergétiques ainsi que les émissions de gaz à effet de serre des locaux et des bâtiments professionnels. Les projets de construction et de réhabilitation doivent tenir compte de la performance énergétique. Dans un même élan, il convient de sensibiliser les salariés aux habitudes écologiques. Il est tout aussi important d’inciter la rationalisation des consommations. S’ensuit le déploiement de pilotage de la plupart des équipements qui contribue à une gestion durable des ressources.
Enfin, l’équipement informatique doit répondre aux contraintes de la Responsabilité Sociétale des Organisations. De nombreux paramètres sont pris en compte, dont les émissions de CO2 des machines, la production de déchets, les rejets de substances éventuellement toxiques. Il faudra même limiter la consommation de papier et de cartouches d’encre.