Catégorie : Agriculture et alimentation

Comment l’agriculture peut-elle s’adapter pour être plus écologique ?

L’empreinte écologique de l’agriculture sur notre planète est désormais largement connue. Aujourd’hui, l’agriculture est à prendre en compte de manière importante dans le processus de transition écologique. La transition vers des pratiques agricoles plus durables requiert une adaptation tant au niveau national que régional mais aussi mondial. Cela implique à la fois le développement de compétences et l’allocation de ressources adéquates. Cet enjeu complexe doit également prendre en compte la nécessité croissante de répondre aux besoins alimentaires d’une population mondiale en expansion, tout en préservant la sécurité alimentaire. Une étroite relation entre l’agriculture et la biodiversité Les agriculteurs cherchent à optimiser le rendement et la qualité de leurs récoltes pour répondre à la demande alimentaire croissante tout en conservant leur rentabilité. Cela nécessite donc pour eux de protéger leurs cultures contre les ravageurs. Ainsi l’un des défis majeurs de l’agriculture est de concilier la production alimentaire avec la préservation de la biodiversité. La biodiversité, tant animale que végétale, sont actuellement menacées par le dérèglement climatique et les produits phytopharmaceutiques. Pourtant cette biodiversité joue un rôle principal dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes en assurant des services tels que la production d’oxygène, la pollinisation et la fertilité des sols. La variété des espèces permet notamment aux systèmes agricoles de mieux résister aux ravageurs des cultures. Par exemple, la coccinelle s’attaque aux pucerons nuisibles aux arbres fruitiers, tandis que les carabes sont des prédateurs des limaces qui endommagent les cultures. Ces insectes, considérés comme des alliés précieux des agriculteurs, sont connus sous le nom d’auxiliaires, et leur présence est un indicateur de la santé des sols et des écosystèmes. Les agriculteurs doivent préserver cette biodiversité, qui est non seulement essentielle pour l’équilibre des écosystèmes, mais également pour la protection des cultures. Cependant, certaines maladies et ravageurs non pas de solutions via un auxiliaire et l’emploi de produits phytosanitaire reste privilégié. Sans compter l’aspect économique de cette problématique qui est souvent en faveur de solutions peu respectueuses de l’environnement car moins onéreuses. Alors faut-il nécessairement faire un choix entre quantité, qualité et durabilité ? C’est ce que notre article va tenter d’élucider. Peut-on réellement effectuer la transition d’une agriculture intensive vers une agriculture durable ? Face aux défis posés par le réchauffement climatique, la diminution des ressources naturelles telles que l’eau et l’appauvrissement des sols, la réponse ne peut être que positive. Partons de cette réalité pour esquisser les contours d’une agriculture durable en nous appuyant sur les pratiques déjà existantes. Il faut souligner qu’il ne s’agit pas d’une solution globale, mais plutôt de quelques orientations clés. Ces dernières visent à améliorer la gestion des ressources et de l’énergie dans le secteur agricole, tout en inscrivant cette activité dans une perspective de durabilité. En analysant de près les données disponibles, nous constatons que cette transition semble de plus en plus réalisable. Des initiatives visant à réduire la pollution de l’eau et de l’air Sur des terrains où l’eau de pluie s’écoule plus qu’elle ne s’infiltre, les contaminations par les engrais, le fumier, les nitrates, les phosphates et les pesticides deviennent rapidement apparentes. La pollution des eaux souterraines par les produits chimiques et les déchets agricoles est alarmante. L’excès de nutriments est particulièrement responsable de la prolifération d’algues dans les plans d’eau, entraînant la mort des plantes et des animaux aquatiques. Selon l’ADEME, entre 40 et 80 % des émissions de gaz à effet de serre liées à la production alimentaire sont imputables à l’agriculture. Les engrais deviennent problématiques en termes de pollution de l’eau lorsqu’ils sont appliqués en quantités excédant la capacité d’absorption des cultures ou lorsqu’ils sont emportés par le vent ou l’eau avant d’être assimilés. En améliorant leur efficacité, ces engrais pourraient être utilisés de manière plus mesurée, conformément aux prévisions de production végétale à l’horizon 2030, qui envisagent une réduction de l’utilisation des engrais azotés de l’ordre de 37 %. L’avenir réside dans une augmentation de l’utilisation de pesticides et fongicides plus ciblés, de produits de bio contrôle, de variétés de cultures plus résistantes et de méthodes écologiques de lutte intégrée contre les ravageurs. Les agriculteurs peuvent également recourir à des dispositifs dissuasifs respectueux de l’environnement pour protéger leurs cultures, comme l’utilisation de dispositifs effaroucheurs à gaz ou sonores. Développement durable et agriculture : des principes violés Les bases de l’agriculture durable ont été compromises par l’avènement de l’agriculture intensive et ses pratiques, notamment : Parallèlement à ces pratiques, une évolution dans le langage utilisé dans le domaine agricole est à noter : les termes “paysans” ont été supplantés par “exploitants agricoles”. De même, les fermes traditionnelles sont peu à peu remplacées par des exploitations agricoles. Une transition vers un retour à des pratiques agricoles durables Pour être plus écologique, l’agriculture doit retourner vers des pratiques durables. Cela inclus : La rotation des cultures, l’agroforesterie et la permaculture sont autant d’approches qui favorisent la régénération des sols et la préservation de la biodiversité. La lutte contre la dégradation des sols L’agriculture est directement impliquée dans l’érosion des sols, que ce soit dans les régions montagneuses, les plaines ou les plateaux. Ce phénomène se traduit par le déplacement et le dépôt de sédiments, entraînant à long terme une diminution de la qualité des sols, une diminution de la fertilité des cultures, ainsi que des risques de destruction d’infrastructures telles que les routes, les réseaux de drainage et les habitations. Pour prévenir l’érosion des sols, certains agriculteurs optent pour des techniques telles que le semis direct, abandonnant ou délaissant ainsi le labour et l’utilisation de tracteurs au profit de la traction animal. Diminuer la consommation d’énergie associée à l’activité agricole Pour réduire l’empreinte énergétique de la production agricole, il faut prendre des mesures efficaces. Les chiffres témoignent de l’ampleur de cet enjeu : en moyenne, une exploitation agricole dépense environ 7800 euros par an en énergie directe, dont 5100 euros sont alloués aux carburants et aux combustibles. Une approche prometteuse pour atténuer ces conséquences énergétiques consiste à promouvoir l’autoconsommation agricole. Cette pratique, déjà adoptée par de nombreux foyers français, peut…

By Gaspar 30/04/2024 0

Les laits végétaux sont ils plus écologiques que le lait de vache ?

Le débat sur les laits végétaux par rapport au lait de vache s’intensifie, alimentant des discussions sur l’impact environnemental. Explorer ces alternatives est crucial pour comprendre les implications écologiques de nos choix alimentaires. Plongeons dans cette comparaison pour évaluer leur empreinte environnementale respective. Une émissions de gaz à effet de serre Les laits végétaux se distinguent par leur empreinte carbone considérablement plus faible que celle du lait de vache. La production de lait de vache engendre des émissions significatives de méthane, un gaz à effet de serre potentiellement plus dommageable que le dioxyde de carbone. En revanche, la culture des plantes pour les laits végétaux génère généralement moins d’émissions de gaz à effet de serre. Une utilisation des ressources en eau La consommation d’eau est un élément crucial à considérer. La production de lait de vache nécessite des quantités massives d’eau pour l’abreuvement des vaches, l’irrigation des cultures fourragères et le processus de transformation. En comparaison, la plupart des laits végétaux requièrent moins d’eau, ce qui en fait une option plus efficiente en ressources hydriques. Un impact sur les terres agricoles La culture intensive du fourrage pour les vaches laitières occupe souvent d’importantes superficies de terres arables. Les laits végétaux, quant à eux, peuvent être issus de cultures nécessitant moins d’espace, libérant ainsi des terres pour d’autres usages ou des pratiques agricoles plus durables. Des considérations éthiques Au-delà de l’aspect environnemental, les considérations éthiques entrent en jeu. Les laits végétaux sont souvent préférés par ceux qui rejettent l’exploitation animale associée à l’industrie laitière. Opter pour des alternatives végétales peut être perçu comme un choix plus éthique par ceux qui souhaitent réduire leur impact sur le bien-être animal. Un débat sur la nutrition Le débat sur la valeur nutritionnelle oppose souvent les laits végétaux au lait de vache. Les laits végétaux sont enrichis en divers nutriments pour compenser ce qui peut manquer naturellement, tandis que le lait de vache est une source naturelle de protéines, de calcium et de vitamines. Cette différence nutritionnelle influence le choix en matière de santé. Choix individuel et impact collectif Finalement, le choix entre les laits végétaux et le lait de vache est souvent le résultat d’une balance entre les préférences personnelles, les convictions éthiques et les considérations environnementales. Alors que les laits végétaux présentent un profil écologique plus favorable, chaque choix individuel contribue à l’impact collectif sur l’environnement. Les laits végétaux : Quels sont les avantages ? Les laits végétaux offrent une alternative plus durable. Par exemple, la production de lait de soja nécessite moins de terres agricoles et d’eau que celle du lait de vache. De même, la culture du riz et des amandes pour la fabrication du lait végétal a un impact environnemental inférieur à celui de l’élevage des vaches. La question de la durabilité La durabilité des laits végétaux dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, il est important de considérer la provenance des ingrédients utilisés dans leur fabrication. Les produits locaux et biologiques sont souvent préférables, car ils réduisent la distance parcourue par les aliments et minimisent l’utilisation de pesticides. De plus, il est essentiel de choisir des marques engagées dans des pratiques agricoles durables et éthiques. Quels sont les défis à relever ? Bien que les laits végétaux offrent de nombreux avantages environnementaux, ils ne sont pas exempts de défis. Par exemple, la production de certaines variétés peut entraîner la déforestation ou la surexploitation des ressources naturelles. De plus, l’emballage et le transport des laits végétaux peuvent également avoir un impact sur l’environnement. Il est donc important de choisir des options avec des emballages recyclables et de privilégier les produits locaux pour réduire les émissions liées au transport. Les options principales Le lait d’amande Avantages : Opter pour le lait d’amande, l’une des alternatives les plus prisées aux laits d’origine animale, présente l’avantage d’avoir l’un des plus faibles taux d’émissions de gaz à effet de serre par unité. Ses émissions se situent en dessous de celles de l’avoine, du riz ou du soja, en grande partie grâce aux vergers d’amandiers qui captent et stockent le carbone à la fois en surface et en profondeur, via leurs systèmes racinaires. Une étude de 2015 suggère que l’utilisation des sous-produits de l’amande, tels que la biomasse, les cosses et les coquilles, comme combustibles et aliments pour animaux, pourrait rendre les émissions de carbone des amandes neutres, voire négatives. Inconvénients : La culture des amandes requiert une quantité substantielle d’eau. Une étude indique qu’environ 11 litres d’eau sont nécessaires pour faire pousser une seule amande en Californie. De plus, 80 % de la production mondiale d’amandes provient de la Californie, une région où l’eau se fait rare et où les périodes de sécheresse sont devenues fréquentes. Le lait de coco Avantages : La production de lait de coco nécessite significativement moins d’eau que la plupart des autres alternatives disponibles. De plus, le lait de coco est calorique et les plantations de cocotiers génèrent des émissions de gaz à effet de serre négligeables, ces arbres stockant du carbone, un phénomène commun à toutes les plantes. Inconvénients : Les noix de coco sont parfois cultivées en monoculture, une pratique susceptible de compromettre la biodiversité et la qualité des sols. La demande croissante de noix de coco entraîne parfois la déforestation dans certaines régions. De plus, étant cultivées principalement dans les régions tropicales telles que l’Indonésie, le transport des dérivés de la noix de coco consomme d’importantes quantités de combustibles fossiles. La récolte de ces noix peut poser des problèmes de main-d’œuvre et même de bien-être animal dans certaines zones. Il est crucial de vérifier si les produits dérivés de la noix de coco proviennent du commerce équitable pour garantir des pratiques responsables. Le lait d’avoine Le lait d’avoine présente des aspects favorables dans presque tous les domaines. Une étude, commandée par l’industrie, a souligné que la production de cette boisson entraîne une réduction de 80 % des émissions de gaz à effet de serre, nécessite 80 % moins de terres et 60 % moins d’énergie que…

By Gaspar 19/02/2024 0

Les oad agricoles : une aide indispensable pour les agriculteurs

L’agriculture est un secteur fondamental de notre économie, fournissant des denrées alimentaires essentielles à la population mondiale. Cependant, les agriculteurs sont confrontés à des défis sans cesse croissants, notamment la demande alimentaire en hausse, la durabilité environnementale et les fluctuations des marchés mondiaux. Pour faire face à ces enjeux, les OAD agricoles (Outils d’Aide à la Décision) se révèlent être une ressource précieuse, révolutionnant l’agriculture moderne. Découvrez comment ces technologies transforment le monde agricole. Les données au service des cultures : L’essentiel des OAD agricoles Les OAD agricoles permettent aux agriculteurs de surveiller leurs cultures en temps réel grâce à des données météorologiques précises. Cela facilite une planification optimale des périodes de semis, d’irrigation et de récolte. En conséquence, les agriculteurs peuvent maximiser les rendements tout en économisant des ressources vitales, telles que l’eau et les engrais. Vous pouvez voir la fiche sur les OAD agricoles d’Isagri. La santé du bétail sous contrôle Pour les éleveurs, les OAD agricoles sont un atout précieux pour surveiller la santé du bétail. En utilisant des dispositifs de suivi avancés, ils peuvent détecter les signes de maladies ou de stress chez les animaux. Cela permet une intervention précoce, réduisant ainsi les pertes et améliorant le bien-être des animaux. Optimisation des Rendements et de la Rentabilité grâce aux OAD Agricoles L’intégration de données économiques et d’analyses de marché permet aux agriculteurs de prendre des décisions éclairées. Ils peuvent ainsi choisir les cultures les plus appropriées et cibler les marchés les plus rentables. Les OAD agricoles aident les agriculteurs à maximiser leurs bénéfices tout en minimisant les risques financiers. Intégrer la Durabilité dans les Pratiques Agricoles : Le Rôle Crucial des OAD Les agriculteurs d’aujourd’hui sont de plus en plus soucieux de la durabilité environnementale. Les OAD agricoles encouragent la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l’environnement. En évitant la surutilisation des ressources et en minimisant l’impact environnemental, ces outils contribuent à un avenir plus durable pour l’agriculture. Facilitation de la Conformité Réglementaire par les OAD Agricoles Les réglementations gouvernementales en matière de sécurité alimentaire et d’environnement sont de plus en plus strictes. Les OAD agricoles aident les agriculteurs à se conformer à ces règlements en fournissant des données précises sur leurs pratiques agricoles, ce qui facilite la conformité et réduit les risques juridiques. Face à une pression croissante sur le secteur agricole, les OAD agricoles se révèlent être une bouée de sauvetage pour la pérennité de notre capacité à nourrir efficacement une population mondiale en constante croissance. Grâce à ces technologies innovantes, les agriculteurs d’aujourd’hui ont l’opportunité de prospérer dans un monde en constante évolution, tout en contribuant à une agriculture plus durable.

By Gaspar 02/11/2023 0

Qu’est ce que l’agriculture vivrière ?

L’agriculture vivrière est une agriculture traditionnelle qui prône l’autoconsommation familiale, c’est-à-dire que l’essentiel de la production sera consommé par la famille productrice. Cette technique d’agriculture est encore très répandue dans le monde et surtout dans les pays en voie de développement. Elle assure donc la propre subsistance des paysans. Nous vous disons tout sur l’agriculture vivrière. Définition de l’agriculture vivrière L’agriculture vivrière ou agriculture de subsistance est une technique d’agriculture traditionnelle qui est destinée à l’autoconsommation. L’objectif premier de ce type d’agriculture c’est d’assurer la subsistance de ceux qui la pratiquent. Les produits récoltés sont en grande partie autoconsommés par la famille productive, mais aussi par la population locale. En effet, les surplus de produits seront vendus au marché du village afin d’améliorer la qualité de vie des cultivateurs. Quels sont les principes de l’agriculture vivrière ? L’agriculture vivrière est différente de l’agriculture commerciale qui est principalement axée sur la vente des produits agricoles. L’agriculture vivrière, a pour principe d’assurer la nutrition de la population locale en se concentrant sur la production d’aliments riches en nutriments essentiels. Parmi les espèces les plus cultivées en agriculture vivrière, nous citons : les céréales (blé, riz, maïs, avoine, etc) qui sont la base de l’alimentation. Elle se concentre également sur la production des légumineuses comme les haricots, les lentilles ou le pois chiche, et aussi les fruits et légumes en raison de leur forte teneur en vitamines et en minéraux. Ce sont des sources d’aliments bien variés qui contribuent à une alimentation diversifiée, équilibrée et complète pour une bonne santé de toute la population. Toutefois, l’agriculture vivrière utilise également des techniques culturales traditionnelles étant donné que tout le travail se fera manuellement avec des semences autochtones. Ainsi, l’irrigation, l’ensemencement, le traitement jusqu’à la récolte n’utilisent pas les gros engins industriels ni de produits chimiques, mais se font par des moyens archaïques. Pour fertiliser au mieux la terre, la culture vivrière utilise des intrants non toxiques tels que les engrais ou les amendements. Pour éradiquer les parasites, les cultivateurs utilisent uniquement des produits phytosanitaires. Ces derniers assurent également l’activation de semences ou de croissance selon les résultats souhaités. En résumé, les principales caractéristiques de l’agriculture vivrière sont : Quels sont les avantages de l’agriculture vivrière ? Les cultures vivrières présentent de nombreux avantages. Que ce soit pour l’environnement ou pour l’agriculteur lui-même, voici les atouts de cette pratique agricole. Pour l’agriculteur L’agriculture vivrière permet de renforcer l’autonomie des communautés locales et celle des agriculteurs. Ce qui encourage la participation active des agriculteurs à promouvoir des connaissances agricoles traditionnelles. L’agriculture vivrière permet également aux agriculteurs d’être autonomes quant à la prise de décision concernant les outils agricoles à utiliser ou encore les semences qui sont adaptées à la culture. En outre, l’agriculture vivrière valorise la culture, les savoir-faire et le patrimoine des communautés locales tout en développant des systèmes agricoles résilients qui permettent de subvenir à leurs besoins. Elle permet entre autres de préserver l’identité culturelle et les traditions. Pour l’environnement L’agriculture vivrière est une technique agricole qui met l’accent sur les pratiques durables qui réduisent considérablement l’impact sur l’environnement. Elle préserve également les ressources naturelles grâce aux différentes méthodes biologiques : la gestion de l’eau, l’agroforesterie, etc. Ce sont des pratiques qui préservent la fertilité des sols et qui protègent aussi les écosystèmes et la biodiversité. L’agriculture vivrière est faite pour faire face aux aléas des conditions climatiques et de la météo lorsque les cultures sont bien préparées en amont. Pour cela, il faut adapter les semences utilisées aux conditions locales pour que la pratique soit efficace et durable. Quels sont les inconvénients ? A l’échelle familiale, l’agriculture vivrière présente de nombreux bénéfices. Mais lorsqu’on cherche à augmenter le rendement, c’est là que les inconvénients apparaissent. En effet, lorsque les pressions sur l’augmentation de la production agricole augmentent, cela induit un changement d’usage des terres et de nombreux habitats naturels disparaîtront. Par exemple, les forêts sont les premières à être concernées, ce qui impacte négativement les écosystèmes ainsi que la biodiversité. Par ailleurs, la surexploitation des terres détériore facilement la qualité des sols et entraîne également une perte de sa fertilité. L’agriculture vivrière : quels sont les enjeux économiques ? Les enjeux économiques de l’agriculture vivrière sont multiples. Actuellement, il faut accroître la production pour satisfaire des besoins alimentaires croissants. D’un autre côté, il faut produire mieux afin de préserver et surveiller la biodiversité. Parmi les enjeux de l’agriculture vivrière, cette pratique consiste à répondre aux besoins locaux sans recourir aux importations. Ce qui rend les rendements toujours faibles. Enfin, l’agriculture vivrière n’utilisant pas d’intrants ni de produits chimiques, est très vulnérable aux aléas des conditions climatiques. Comment bien pratiquer la culture vivrière ? Pour que la pratique de l’agriculture vivrière puisse se passer dans les meilleures conditions, les acteurs des agricultures vivrières doivent prendre certains engagements. Pour cela, ils devront par exemple être formés à la gestion durable des terres. Par ailleurs, les agriculteurs ne doivent pas convertir les zones à forte valeur ajoutée en surface agricole pour éviter la perte de la biodiversité. Il faut également éviter l’utilisation des intrants chimiques qui sont non homologués. Enfin, il faut initier les producteurs d’agriculture vivrière à adopter les pratiques agroécologiques. Conclusion Aujourd’hui, l’agriculture vivrière reste la forme prédominante à l’échelle mondiale, plus précisément dans les pays en voie de développement. En effet, elle représente jusqu’à 80% de la nourriture produite dans le monde. Cependant, l’agriculture commerciale face à l’agriculture vivrière fragilise l’indépendance alimentaire des Etats. En effet, de nombreux pays se sont spécialisés dans les cultures intensives qui sont destinées à être exportées. C’est pourquoi l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture tente de réactiver l’agriculture vivrière en la rendant plus moderne. Pour cela, elle prévoit de lancer des programmes de formation pour aider les agriculteurs et les initier à utiliser du matériel qui permet de transformer les produits.

By Gaspar 19/10/2023 0

Pourquoi privilégier les produits bio ?

Les produits bio sont connus pour leurs multiples qualités : qualité environnementale, qualité sanitaire, qualité nutritionnelle. Manger bio, c’est opter pour des aliments de meilleure qualité nutritionnelle, car ils sont plus riches en antioxydants, en vitamines et en minéraux. Par ailleurs, ce sont des produits dont le mode de production est plus respectueux de l’environnement. Ils sont non transformés et excluent l’usage des produits chimiques. Ce sont les raisons pour lesquelles, les produits bio se sont mis à déferler dans nos assiettes ! Qu’appelle-t-on produit bio ? Un produit est dit bio lorsqu’il est issu de l’agriculture qui n’utilise pas de produits chimiques nocifs (pesticides, herbicides ou engrais artificiels) lors du processus de production. Lorsque nous évoquons le mot « produit bio », il ne s’agit pas uniquement de produits alimentaires. En effet, les produits bio peuvent être étendus aux produits cosmétiques, aux produits de nettoyage, mais aussi aux produits que l’on utilise au quotidien. Cependant, tous les produits qui excluent l’usage de produits chimiques, qui limitent l’emploi d’intrants comme les pesticides et qui ne sont pas des OGM sont des produits dits « bio ». Privilégier les produits bio : que des bonnes raisons Environnement, santé ou bien-être, les produits bio possèdent de nombreux avantages. Aujourd’hui, ils font l’unanimité que ce soit auprès des consommateurs ou auprès des producteurs. C’est pourquoi, de nombreux producteurs, comme Greenweez par exemple, lancent un magasin bio en ligne où vous pourrez trouver tout ce qu’il vous faut pour une consommation plus responsable. Les produits bio sont bons pour la santé Les bienfaits sanitaires des produits bio sont indiscutables et manger bio permet de préserver sa santé. Ils sont réputés pour leurs teneurs plus élevées en vitamines, en minéraux et en antioxydants. Par ailleurs, leur mode de production bannit l’utilisation des produits chimiques toxiques qui peuvent être à l’origine de nombreuses maladies. Ils sont plus respectueux de l’environnement Le processus de production biologique est plus soucieux de l’environnement : ils limitent l’usage d’intrants et excluent l’utilisation des OGM. Le système de production qui s’applique aux aliments biologiques permet aussi d’économiser de l’énergie, ce qui permet d’améliorer la qualité de notre eau et de notre air. La technique de production biologique préserve entre autres la biodiversité de l’environnement, préserve l’équilibre écologique et respecte le bien-être animal. Ils sont des produits de qualité Privilégier le bio, c’est le choix d’une alimentation plus saine et de qualité. Les produits bio sont régulièrement contrôlés et vérifiés et sont soumis à des réglementations plus strictes. C’est pourquoi, tous les produits labellisés « bio » sont gage de qualité. La bio, c’est aussi une question d’économie Opter pour l’agriculture bio permet aux agriculteurs de gagner un revenu suffisant pour vivre correctement. En effet, l’agriculture biologique peut être liée au commerce équitable et aux circuits courts, permettant aux agriculteurs de vendre directement leurs produits aux consommateurs directs. Par ailleurs, les exploitations biologiques nécessitent 60% de main d’œuvre de plus que les agricultures traditionnelles, ce qui génèrent davantage d’emplois pour les producteurs. La production biologique contribue au développement des structures locales de transformation industrielles et artisanales grâce aux matières premières biologiques que fournissent les producteurs locaux. Quelques exemples de produit bio Outre les aliments biologiques, il existe un large éventail de produits biologiques. Les produits d’hygiène, les produits de nettoyage ou encore les produits de maquillage biologique peuvent être aussi des produits bio s’ils sont exempts de substances chimiques et fabriqués à partir de produits entièrement naturels. Maintenant que vous êtes convaincus par les produits bio, il faudra les différencier des autres produits grâce à leur certification garantissant qu’ils sont des produits bio. Généralement plus chers à l’achat, ce sont des produits où la qualité est au rendez-vous !

By Gaspar 29/08/2023 0

Qu’est ce que l’agriculture productiviste ?

L’agriculture productiviste, comme son nom le laisse entendre, est une nouvelle tendance de l’agriculture qui consiste à augmenter et à maximiser les productions ; et ce, par tous les moyens. Pour ce faire, la méthode consiste à utiliser des produits industriels et des machines pour que les rendements soient optimaux. Très avantageux pour l’agriculteur, cette technique présente également des inconvénients pour notre environnement. Dans cet article, toutes les explications ! Qu’entent-on par agriculture productiviste ? L’agriculture intensive ou productiviste est une méthode d’agriculture qui recherche des rendements plus élevés et une production maximale dans la croissance et le développement des cultures. Pour cela, ce système de production entraîne l’utilisation de machines spéciales et des produits tels que l’engrais, les pesticides, les OGM (organismes génétiquement modifiés), etc. afin de cultiver de la manière la plus efficace possible pour optimiser ainsi la production. Quelles sont les caractéristiques de l’agriculture productiviste ? Le principe d’une agriculture productiviste, c’est l’obtention d’un rendement maximal avec un minimum de ressources. Toutefois, voici les différentes caractéristiques de l’agriculture productiviste : Pour la protection des plantes, la méthode utilisé d’insecticides et de pesticides Pour le développement des plantes par l’irrigation, la technique d’agriculture utilise de nutriments et d’additifs L’agriculture productiviste nécessite également le contrôle des conditions environnementales (température et humidité) Elle nécessite également un contrôle optimal de la fertilisation. Quels sont les avantages de l’agriculture productiviste ? Rendement maximal, accroissement de la production agricole, coûts de main-d’œuvre moins élevés, l’agriculture productiviste présente de nombreux atouts. Voici les principaux avantages de l’agriculture productiviste. Augmentation et accroissement de la productivité Une production en qualité et en quantité Les coûts de la main-d’œuvre sont moins importants La production maximale permet d’approvisionner l’ensemble de toute la population L’agriculture productiviste utilise moins de terres Quels en sont les inconvénients ? Les conséquences négatives de l’agriculture productiviste sont l’épuisement des ressources naturelles, les dépenses énergétiques élevées, les émissions d’ammoniac et bien d’autres encore. Par ailleurs, qui dit agriculture productiviste dit pollution des sols et de l’eau. Voici les autres inconvénients de l’agriculture productiviste : Cette méthode d’agriculture affecte la santé des consommateurs Elle nuit à la diversité et à l’environnement Les ressources naturelles s’épuisent rapidement Dépenses énergétiques élevées Elle présente un risque de développement des maladies neurologiques et cancers La destruction des sols La perte de la biodiversité Zoom sur les impacts environnementaux de l’agriculture productiviste L’agriculture productiviste se traduit par l’usage intensif d’intrants et de fertilisations. Cependant, cette utilisation intensive de substances organiques et chimiques pollue les eaux lorsque celles-ci s’infiltrent dans les sols. Les substances suivent en effet les cours d’eau et sont susceptibles d’atteindre les nappes phréatiques, les rivières ainsi que les cours d’eau souterrains. Ensuite, les produits agrochimiques utilisés (herbicides, pesticides, insecticides, etc.) sont les principales causes de la dégradation de l’écosystème. En fait, le but d’utiliser ses produits serait d’éliminer les mauvaises herbes. Mais au final, ils contaminent et empoisonnent aussi les produits alimentaires que nous consommons. Par la même occasion, l’usage excessif des pesticides favorise la disparition d’insectes qui sont utiles à l’écosystème. L’agriculture durable : une alternative à l’agriculture productiviste ? La réponse est oui ! L’agriculture durable est une solution qui substitue l’agriculture productiviste. En effet, elle invite à pratiquer et à promouvoir une agriculture économiquement pérenne et saine pour l’environnement. Le principe de son fondement se base sur le concept du développement durable et responsable. De ce fait, cette technique respecte convenablement les ressources naturelles, car elle bannit l’utilisation de substances polluantes. Voici quelques principes de l’agriculture durable : Valorisation et protection des ressources naturelles Accroissement de la productivité Amélioration des moyens de subsistance. Quels sont ses avantages ? Utilisation réduite des engrais pour un environnement plus sain La production finale est d’une qualité bien meilleure La protection optimale de l’environnement Augmentation de la biodiversité La diminution des émissions de carbone La préservation des ressources naturelles Quelles sont ses limites ? Pour que l’agriculture durable soit bien mise en place, il faut que tous les agriculteurs soient formés et sensibilisés concernant les conséquences de l’agriculture non durable. En effet, certains agriculteurs ne connaissent pas encore le réel enjeu de l’application des méthodes traditionnelles qui continuent à dégrader l’environnement et qui polluent les ressources naturelles. Cependant, son application nécessite de passer par plusieurs étapes et adopter cette méthode durable prendra encore beaucoup de temps. Bref, l’agriculture est désormais confrontée à un défi environnemental et humain. Essentielle pour nourrir toute une population, l’agriculture productiviste présente pourtant un réel danger pour notre environnement : épuisement des ressources, pollution des sols et des eaux, destruction de la biodiversité, ce sont les impacts négatifs de l’agriculture productiviste qui rendent la situation ubuesque. C’est une type de production court termiste, qui fait totalement abstraction des effet néfastes attendus sur les années à venir.

By Gaspar 03/08/2023 0

L’agriculture intensive est elle un risque pour l’écologie ?

L’agriculture intensive présente un réel danger pour l’écologie. En effet, elle consiste à utiliser des produits et de matériaux tels que les fongicides ou les pesticides afin d’optimiser et d’accroître la production. Cependant, cette production intensive rime avec la pollution des sols et de l’eau et son impact négatif est non négligeable pour l’environnement. Plus de détails. Agriculture intensive : c’est quoi réellement ? Comme son nom le fait entendre, l’agriculture intensive est un système de production agricole qui se caractérise par l’utilisation importante d’intrants (produits chimiques, énergie, engrais) en vue de produire rapidement de plus grandes quantités par rapport aux facteurs de production. Pour que la production soit optimale, l’agriculture intensive doit obligatoirement utiliser de pesticides, d’engrais chimiques, de fongicides, de traitements herbicides. Cependant, ses produits fragilisent l’environnement et engendrent de multiples problèmes sur l’écosystème. L’agriculture intensive et ses impacts négatifs Cette pratique agricole met en danger notre environnement. Disparition des insectes utiles à l’écosystème, déforestation, élevage intensif, l’agriculture intensive présente un grand risque pour l’ensemble de notre écologie. Voici quelques exemples d’impacts négatifs dû à la pratique de l’agriculture intensive. La déforestation Afin de maximiser la production, l’agriculture intensive aura besoin de plus de terres cultivables. Cela oblige donc l’abattage d’arbres, le défrichement des zones forestières, mais aussi le système de brûlage afin de créer un maximum d’espaces. Cependant, l’abattage des arbres réduit significativement la capacité de la terre à réguler le CO2 émis dans l’atmosphère. Aussi, l’agriculture mène à une déforestation massive et à l’érosion des sols qui impactent indubitablement les animaux sauvages et les habitats naturels. Des problèmes sanitaires et environnementaux L’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques est essentielle pour augmenter la productivité. En effet, ses éléments permettent d’augmenter les récoltes, d’éliminer les insectes indésirables et ils servent de protection pour les plantes. Cependant, ses produits de synthèse, certes, favorables pour tenir un bon rythme de production, peuvent donner lieu à des problèmes sanitaires et environnementaux sévères. Pour la santé, ses produits développent le risque des maladies neurologiques, provoquent des troubles et engendrent le développement de la maladie congénitale. Par ailleurs, ces substances chimiques risquent de s’incruster dans les produits alimentaires à consommer. L’utilisation de ses produits participe également à la pollution des sols et des eaux. Elle accélère entre autres la détérioration des sols aquatiques. Ce qui entraîne la disparition d’insectes indispensables à l’écosystème et la réduction de la biodiversité. Conditions de vie déplorable pour les animaux L’agriculture intensive est reprochée pour être une pratique cruelle envers les animaux. En effet, elle implique l’élevage intensif qui s’effectue dans des conditions déplorables. Les animaux seront entassés les uns sur les autres, car il y a un manque d’espace, en plus, ils seront exposés dans des conditions de vie et d’hygiène néfastes. La disparition des insectes indispensables à l’écosystème L’utilisation des produits tels que les herbicides, les insecticides ou encore les engrais est l’une des principales sources de dégradation et de disparition des insectes qui sont indispensables à l’écosystème. Ce qui engendre par la suite la perte de la biodiversité. Cependant, l’agriculture intensive bien qu’elle soit néfaste, présente tout de même quelques points positifs. Nous pouvons citer : L’augmentation rapide de la production agricole tant quantitative que qualitative Elle permet une production de produits alimentaires en quantité suffisante qui limite les denrées alimentaires Elle réduit considérablement les coûts de production Quelques solutions alternatives à l’agriculture intensive Face aux différents problèmes liés à l’agriculture intensive, il est temps de changer nos modes de production en vue de protéger l’écologie. Pour cela, voici quelques solutions écoresponsables qui peuvent substituer l’agriculture intensive. L’agriculture raisonnée Ce mode d’agriculture est tout à fait le contraire de l’agriculture intensive. En effet, elle est plus responsable et plus respectueuse de l’environnement. Par ailleurs, elle reste rentable et se base essentiellement sur les principes du développement durable (économique, écologique et social). En effet, ce type d’agriculture limite l’utilisation des substances chimiques qui sont néfastes pour l’environnement. Par ailleurs, il protège les animaux ainsi que leur environnement. L’agriculture durable Lorsque nous parlons d’agriculture éco responsable, nous ne pouvons pas nous passer de l’agriculture durable qui est une pratique ancestrale respectueuse de l’environnement. Cependant, l’agriculture durable est basée sur trois grands principes. Sur le plan économique, l’agriculture durable permet de développer des systèmes de production autonomes et économes. Sur le plan environnemental, la technique permet de préserver la biodiversité. Sur le plan social, l’agriculture durable permet la mise en place d’une bonne condition de travail aux producteurs. Toutefois, cette forme agricole prône sur le zéro déchet, sur la réduction de l’utilisation de pesticides et d’engrais, l’usage raisonné des ressources et la protection de l’écosystème. L’agriculture biologique Comme son nom l’indique, l’agriculture biologique est une excellente alternative à l’agriculture intensive. Elle bannit l’utilisation des produits chimiques et limite la quantité d’intrants utilisée. L’agriculture intensive, quel est son impact environnemental ? Cette pratique, certes rentable, pratique, efficace et qui répond aux besoins de la population, son impact social, sanitaire et environnemental est catastrophique. En effet, elle assure un rendement de cultures beaucoup plus prometteur, mais elle est un risque pour la santé humaine et la biodiversité. Toutefois, les végétaux auront besoin de l’azote et de phosphore pour leur croissance. Cependant, une concentration excessive de ces éléments engendre des effets négatifs sur la santé et sur l’environnement. En effet, ils sont présents naturellement sur Terre et lorsque les engrais chimiques sont en quantité trop élevée, ceux-ci dégradent la qualité des sols. Par ailleurs, lorsque ces substances s’infiltrent dans les phosphates et dans les nappes phréatiques, ils risquent d’atteindre les cours d’eau et dégradent les eaux douces jusqu’à les asphyxier. Cependant, ce processus favorise l’extinction massive des espèces et peut affecter l’ensemble de toute la chaîne alimentaire. Pour finir, nous pouvons constater que l’agriculture intensive est une pratique qui permet d’accroître significativement la production agricole. Grâce à cette productivité, elle limite les denrées alimentaires et permet d’alimenter une population toujours plus nombreuse. Quoi qu’il en soit, elle reste néfaste pour notre environnement et elle présente un grand risque pour l’écologie.

By Gaspar 20/06/2023 0

Les bouteilles isothermes pour vos boissons chaudes ou fraîches

Il existe une diversité de bouteilles isothermes sur le marché. Cependant, pour bénéficier des avantages issus de leur usage, bien choisir votre contenant est important. Pour cela, vous devez tenir compte de quelques critères de choix. Quels sont-ils ? Découvrez-les ici ! Différentes formes, tailles et matériaux de bouteilles isothermes Il existe une pluralité de bouteilles isothermes. Cette diversité permet de mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque utilisateur. En boutique ou sur un site web de vente de bouteilles isothermes, vous pouvez trouver des récipients de formes cylindriques, coniques et même carrées. Les fabricants font preuve d’ingéniosité pour concevoir des gourdes isothermes de formes aussi bien classiques que singulières. Certains offrent même la possibilité à leur client de commander des contenants personnalisés. Pour toutes les bouteilles isothermes pour café et thé, vous avez le choix de la contenance. Le volume possible va de 250 ml à 2 L. Les bouteilles isothermes peuvent être conçues avec divers matériaux. Chaque matière présente des avantages et des inconvénients. Sur le marché, vous retrouverez généralement des gourdes isothermes en acier inoxydable, en plastique, en inox, en verre ou encore en aluminium. Leur choix dépend de vos préférences et de votre budget. Comment choisir une bouteille pour des boissons froides ou chaudes ? La sélection de sa bouteille isotherme doit être minutieusement faite. Pour cela, la prise en compte des critères suivants est indispensable. La matière à privilégier : misez sur l’inox ou l’acier inoxydable Comme souligné ci-dessus, les bouteilles isothermes sont conçues avec différentes matières. Pour votre bouteille, nous vous conseillons de privilégier l’acier inoxydable ou l’inox. En effet, un récipient isotherme fabriqué avec l’une de ces matières est robuste et durable. Les gourdes en inox ou en acier inoxydable résistent aux chocs. Par ailleurs, l’inox et l’acier inoxydable sont des mauvais conducteurs de chaleur. Cela permet donc de conserver vos diverses boissons et tous les liquides à une bonne température pendant de longues heures. Le design à ne pas manquer et la contenance de la bouteille Le choix d’une bouteille isotherme prend aussi en compte son design. En fonction de l’utilisation de votre récipient, vous pouvez opter pour une bouteille cylindrique, conique ou encore carrée. À titre d’exemple, pour une séance sportive en plein air, une gourde cylindrique est un excellent choix puisqu’elle est simple et facile à transporter. Pour ce qui est de la taille, cela dépend de votre niveau de consommation. Si vous êtes un petit consommateur, une bouteille de 250 ml pourrait suffire. Dans le cas contraire, une gourde d’au moins 1,5 L vous conviendra davantage. Le prix et la facilité d’entretien Pour profiter de votre gourde isotherme, optez pour un contenant facile à entretenir. Les bouteilles en inox, en acier inoxydable et même en aluminium sont les plus recommandées pour cela. Pour ce qui est du prix, acheter un récipient de cette nature à un prix raisonnable est la meilleure des solutions pour éviter des vendeurs frauduleux. Éviter les tarifs bas permet aussi d’avoir un contenant de marque et de qualité. Conseils pour entretenir votre bouteille isotherme Plusieurs actions peuvent vous aider à entretenir votre bouteille isotherme et à prolonger sa durée de vie. Pour commencer, nous vous recommandons de nettoyer régulièrement votre gourde isotherme. Cela doit se faire après chaque usage et avec de l’eau et un savon doux. Si votre contenant est taché, faites usage du vinaigre blanc pour vous débarrasser de ces salissures. Pour laver votre bouteille isotherme, évitez l’utilisation des produits chimiques agressifs comme l’eau de Javel ou encore l’ammoniac. Si vous souhaitez utiliser votre récipient pendant très longtemps, évitez également d’y laisser vos boissons chaudes ou fraîches pendant de trop longues périodes. Il est interdit, sauf mention du fabricant, de laver une bouteille isotherme dans un lave-vaisselle. Pour finir, n’oubliez pas de toujours vérifier que l’intérieur de votre contenant est sec avant de le ranger. Les avantages environnementaux de l’utilisation d’une bouteille isotherme réutilisable Les avantages liés à l’usage d’une bouteille isotherme réutilisable sont nombreux. En premier, il faut noter la réduction des déchets plastiques. Avec une gourde de ce type, vous n’aurez plus besoin de bouteilles en plastique, qui d’ailleurs constituent un danger aussi bien pour la santé que pour l’environnement. Se servir d’une bouteille isotherme réutilisable permet d’économiser de l’eau et de l’énergie. La consommation de ces deux sources d’énergie est moins importante dans la fabrication des gourdes isothermes que dans celle des bouteilles en plastique. Cela permet donc de préserver l’environnement. Enfin, utilisez des bouteilles isothermiques réutilisables puisque cela favorise le développement de l’économie circulaire.

By Gaspar 14/04/2023 0

Qu’est ce que la terre de sommière ?

Utilisée depuis des centaines d’années, la terre de Sommières ou terre à foulon fait de plus en plus d’adeptes à l’heure actuelle. Il s’agit d’un type d’argile vendu en poudre dans les supermarchés. Appréciée pour ses propriétés détergentes, elle est utilisée dans divers secteurs. Efficace, pourtant 100% naturelle, cette poudre vertueuse est parfaite pour éliminer les tâches les plus tenaces qui imprègnent les linges et les vêtements. Terre de Sommières, qu’est-ce que c’est ? A titre de rappel, Sommières est une petite ville française située au nord de Montpellier. Nous ne sommes pas les seuls à avoir tiré profit de cette poudre détergente. En effet, son histoire remonte à plus de deux siècles quand la population de Sommières l’a utilisée pour retrouver l’état initial de leurs linges. Les français l’ont découverte au 19ème siècle et jusqu’à ce jour continuent à profiter de son pouvoir nettoyant. La terre de Sommières est une argile biologique 100% naturelle que l’homme utilise pour éliminer les tâches sur diverses matières. Vendue en poudre, cette terre ne subit aucun traitement chimique au cours de sa transformation et son emballage. Au fil du temps, l’homme a découvert que la France n’était pas le seul pays où on peut trouver cette argile. Aujourd’hui, on peut également se procurer de la terre à foulon au Maroc et aux Etats Unis. Que contient la terre à foulon ? Difficile à croire mais cette terre pure parvient à éliminer les tâches les plus tenaces. Cette terre dispose d’une composition naturelle non-inflammable et non toxique. Elle parvient à remettre diverses matières et surfaces à leur allure initiale sans les endommager. Très efficace, La terre de Sommières contient du magnésium et des silicates, et parvient à absorber plus de 70% de son poids. De ce fait, la terre de Sommières ou terre à foulon peut être appliquée sur différents types de matières. Celle-ci s’utilise aussi bien à un usage domestique qu’industriel. Très efficace, elle nettoie le cuir (blouson, canapé, siège de voiture…), le tissu (rideau, drap…), les parquets, le carrelage, les pierres, le bois. La terre de sommières : un excellent déodorant On entend souvent parler de l’argile blanche, verte et du bicarbonate de soude, mais a-t-on appris à nos confrères les indéniables avantages de la terre à foulon ? Ce n’est pas un mythe, la terre de Sommières est à l’instar de ces terres minérales en étant un excellent déodorant. Absorbante, on l’utilise contre les mauvaises odeurs afin de garantir entièrement l’hygiène de la matière à nettoyer. Contrairement aux autres produits, la terre à foulon ne dénature pas les tissus et les surfaces sur lesquelles elle est saupoudrée. Elle neutralise les odeurs déplaisantes sans pour autant laisser d’auréoles après son passage sur la surface. Très utile pour les mécaniciens et les bricoleurs, il élimine l’odeur de l’essence, du gasoil ainsi que d’autres types de graisses. Par conséquent, on la retrouve souvent dans les voitures, dans les litières d’animaux, dans les usines, voire dans les centres médicaux. Comment utiliser la terre de sommière ? Afin que son utilisateur puisse jouir de toute sa vertu, la terre à foulon doit obligatoirement être conservée au sec. Il faudra effectivement un support entièrement hermétique pour son stockage. Afin d’obtenir un résultat optimal, il est toujours plus astucieux d’effectuer un nettoyage à sec des taches qui se sont installées petit à petit sur le linge, le vêtement, la moquette ou le tapis. Voici les étapes à suivre pour remédier à cela : Saupoudrer la terre de Sommières sur la partie tâchée ; Laisser reposer l’ensemble pendant plusieurs heures (si possible pendant toute une nuit) afin que le produit agisse efficacement ; Frotter doucement la surface à traiter de manière à éliminer complètement les tâches. Il arrive de verser par inadvertance du liquide sur le balcon ou la terrasse en bois. Dans ce cas, tout ce qu’il faut faire c’est de : Absorber le maximum de graisse à l’aide d’un papier ou d’un chiffon bien propre ; Saupoudrer la zone à traiter de terre à foulon et laisser poser pendant quelques heures (3 à 5 heures) ; Frotter ou brosser très délicatement pour ne pas laisser des traces sur le bois. Peut-on se laver la main avec de la terre de Sommières ? Les linges et les couvertures ne sont pas les seuls privilégiés. Les mains qui se salissent après avoir bricolé ou jardiner peuvent parfaitement être lavées avec la terre de Sommières. En plus d’éliminer les saletés, cette terre minérale a le pouvoir de désinfecter les mains pour une hygiène parfaite. Écologique, sa composition est non-toxique donc n’engendre aucun effet secondaire sur l’épiderme. Pour ce faire, il faut mélanger la poudre avec de l’eau propre de manière à obtenir une texture pâteuse. Ensuite, on frotte les mains avec l’argile en ajoutant du savon avant de les rincer.

By Gaspar 01/10/2022 0