Catégorie : Associations et ONG

Tout savoir sur les ONG

Souhaitez-vous vous lancer dans une action humanitaire et vous investir dans une ONG ? La première étape est de collecter toutes les informations concernant cette entité. Comment se définit-elle ? Quelles sont les actions qu’elles mènent et ses spécificités ? Si vous souhaitez créer une ONG ou intégrer une structure existante, ces organismes n’auront plus de secret pour vous. Organisation Non Gouvernementale : qu’est-ce que c’est exactement ? Définition d’une ONG Une ONG est une organisation dont le fonctionnement ne dépend ni de l’Etat ni d’une institution internationale. C’est une organisation de la société civile et d’intérêt public. Dans la plupart des cas, ses actions ont un caractère humanitaire. Toutefois, elle peut élargir ses champs d’actions dans divers domaines comme la médecine (MSF ou médecin sans frontière), l’environnement (Greenpeace), la liberté de la presse (Reporters sans Frontières). En tant qu’organisation indépendante, une ONG décide de manière autonome toutes les actions qu’elle met en place. Elle puise les ressources dont elle a besoin dans les fonds publics ou privés. Les ONG collaborent souvent avec des volontaires bénévoles qui sont organisés en association. Bref, une ONG est qualifiée comme une personne morale de droit privé à but non lucratif. Elle est fondée par un ou plusieurs acteurs privés, donc ses actions sont indépendantes de l’Etat. Qu’en est-il de ses méthodes d’interventions ? Méthodes d’interventions d’une ONG Dans la plupart des cas, l’ONG mène ses actions sous forme d’intervention de première urgence. Cela signifie qu’elle apporte son aide à des groupes de personnes vulnérables au moment où ils en ont vraiment besoin : en période de guerre, lors d’un exode, en cas de catastrophe naturelle ou d’épidémies. En ce moment-là, elle intervient pour soutenir l’État dans les protocoles de sauvetage. Donc, ses missions sur les terrains sont de courts termes, mais l’impact de son intervention est bien palpable. Toutefois, l’ONG peut continuer ses actions dans le long terme, surtout si sa raison d’existence est de fournir des aides curatives et non palliatives. Dans ce cas, elle contribue au développement du pays en agissant dans divers domaines importants comme l’éducation, la santé, la protection des droits de l’Homme et de l’enfance, etc. Certaines organisations s’impliquent davantage et contribuent à la régulation juridique des relations internationales. Ces genres d’organisations participent à la négociation de conventions interétatiques. Quels sont les différents types d’ONG existants ? Il existe deux grandes catégories d’organisations non gouvernementales : ONG de plaidoyer et ONG humanitaires. Les ONG de plaidoyer Comme son nom l’indique, une ONG de plaidoyer existe pour soutenir une cause. Elle se focalise aussi sur la défense d’une opinion ou d’un groupe de personnes. Les actions qu’elle mène a pour objectif d’influencer les décisions et les instances publiques. Ce type d’organisation s’attend à obtenir du changement dans la société en fonction des luttes qu’elle mène. C’est le cas, par exemple, de l’ONG Plan International qui vise un changement durable dans les pays en voie de développement. Les ONG Humanitaires Les ONG humanitaires sont les plus répandues et les plus sollicités à travers le monde. Elles se divisent en deux groupes : les ONG caritatives et les ONG de développement. Les ONG caritatives viennent en aide aux personnes les plus démunies. Elles apportent des aides immédiates pour faire face à une situation de précarité. Les ONG caritatives sont souvent celles qui mènent des actions spontanées et à court terme (approvisionnement en nourriture, etc). Elles sont spécialisées dans l’aide d’urgence et leurs actions sont souvent très médiatisées. Les ONG de développement, quant à elles, mettent en place des programmes d’aide à long terme. Leur but est de promouvoir un développement durable en améliorant progressivement la situation des personnes défavorisées. Les ONG de développement agissent souvent de manière plus discrète. Les plus reconnues sont : Handicap International, Acumen, Ashoka, Skoll Foundation. Ces dernières figurent parmi les plus puissantes organisations à but non lucratif. Les ONG se sont professionnalisées : comment et pourquoi ? L’intervention des ONG est de plus en plus sollicitée, donc elles se sont engagées à optimiser leurs compétences techniques. Elles deviennent de plus en plus crédibles et écoutées lors des réunions internationales, et ce, depuis les années 1990. Plus tard, certaines grandes entreprises ont tendance à signer des contrats avec des ONG. Donc, ces dernières ont le devoir d’agir de manière plus professionnelle, surtout celles qui se focalisent sur le développement durable. Par conséquent, l’expérience professionnelle est requise pour intégrer une grande ONG ou une structure à taille moyenne. En fonction de ses champs d’action, les ONG recrutent maintenant des professionnels expérimentés comme des médecins, des agronomes, des ingénieurs, des informaticiens, etc. Les bénévoles sont toujours les bienvenues, certes, mais ils travaillent surtout dans les missions caritatives et spontanées. Créer une ONG : comment s’y prendre ? La décision de créer une ONG ne se fait pas uniquement sur un coup de tête. Il existe des étapes à suivre afin que l’organisation puisse voir le jour et atteindre ses objectifs. Etape 1 : Découvrir la réalité existante sur le futur champ d’action En voulant créer une ONG, le désir d’aider et de soutenir une cause est sûrement déjà là, mais il faut éclaircir les objectifs. Quelles seront les véritables raisons d’existence de cette ONG et à qui ses actions s’adressent-elles ? Avant même d’entamer les procédures de création, il est fortement conseillé de consolider les expériences et la détermination, puisque la réalité sur le terrain sera dure. L’astuce est d’intégrer une association qui poursuit le même objectif que votre future ONG. Cela permet de mieux connaître ce qui vous attend, ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter. Etape 2 : Lister les missions et les perspectives Vos futures missions permettent d’atteindre le ou les objectifs que vous vous fixez en créant votre ONG. Ce sont des actions possibles à concrétiser, utiles et bénéfiques pour les bénéficiaires de votre organisation. Les perspectives englobent l’ensemble des résultats que votre ONG souhaite obtenir dans le long terme. Il est important de définir les perspectives afin de garantir la pérennité de l’organisation…

By Gaspar 03/04/2023 0

Découvrez l’association HOP : Halte à l’Obsolescence Programmée

En 2015, alors qu’elle est nouvellement considérée comme un délit, a loi définit l’obsolescence programmée comme étant « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Cette pratique qui attise la surproduction et la surconsommation touche tous les secteurs allant de l’esthétique et cosmétique, aux produits technologiques et logiciels. L’obsolescence programmée représente un facteur important de la croissance des déchets industriels. Elle accroît toute forme de pollutions et la dilapidation des matières premières et des énergies. C’est pour lutter contre ce phénomène que l’association Halte à l’Obsolescence Programmée a vu le jour. Prémices de l’association Après l’adoption de la loi qui condamne l’obsolescence programmée comme un délit, l’association a été créée. Halte à l’Obsolescence Programmée est une organisation à but non-lucratif fondée, en 2015, par un groupe d’amis. Les principaux fondateurs de HOP sont Laëtitia Vasseur (ancienne assistante parlementaire et militante contre la surconsommation), Emile Meunier (avocat), et Samuel Sauvage (militant et consultant spécialisé en économie circulaire). Quelles ont été les raisons de création de HOP ? L’association HOP a été créée avant tout pour la protection du consommateur. En effet, l’obsolescence programmée incite à la surconsommation. Les produits bas de gamme sont moins chers, ils sont plus accessibles pour les consommateurs à revenus moyens. Mais comme la qualité de ces produits accessibles est mauvaise, le produit ne dure pas et nécessite un remplacement systématique. Le pouvoir d’achat se retrouve alors en danger sur le long terme. HOP a également pour but de faire respecter la loi sur la transition énergétique par les grandes firmes. La sanction de l’obsolescence programmée apporte davantage de valeur aux droits des consommateurs. La loi condamne une pratique qui était qualifiée de stratégie de vente. Aussi, l’organisation a été mise en place pour être la porte-parole des consommateurs. Elle vient en aide aux consommateurs victimes de cette pratique, n’ayant pas moyens nécessaires pour entamer une procédure et réunir les preuves. Ces consommateurs ont le droit de faire appel à une association de consommateurs agréée pour les aider dans les procédures. Mis à part les consommateurs, l’association halte à l’obsolescence programmée a aussi pour champ d’action d’alerter sur le danger que représente l’obsolescence programmée pour l’environnement. En effet, qui dit surconsommation dit aussi surproduction. Dans une situation de changement climatique alarmante, et une disparition progressive des ressources, la demande des ménages en haute technologie est en accroissement considérable. La création pour répondre à cette demande entraîne la dégradation des sols par le défrichage et l’élimination de grandes surfaces de végétation. La création des produits de haute technologie implique un usage colossal de métaux rares et sollicite une énorme quantité d’énergie. Évidemment, tout ceci provoque une hausse exponentielle de déchets à pollution que dénonce l’association. Ainsi, l’association vise à faire respecter le droit des consommateurs, la protection de l’environnement et le respect des lois en vigueur. Mais, surtout elle se base sur un principe qui valorise l’humanité et l’écologie vis-à-vis des stratégies marketing. Les actions menées par Halte à l’Obsolescence Programmée Avant d’engager quelque démarche juridique, l’association protégeant la cause des consommateurs procède à des investigations. En fonction des produits dénoncés par les consommateurs, l’association accomplit des enquêtes visant à réunir des preuves tangibles de leur obsolescence programmée. Parmi les objets du quotidien par exemple, les collants, les imprimantes, les lave-linges et les téléviseurs ont été étudiés de près. Elle effectue également des recherches et élabore des rapports pour favoriser la durabilité des produits. Au niveau juridique, l’association Halte à l’Obsolescence Programmée n’hésite pas à dénoncer les grands leaders de la technologie pour protéger les consommateurs. Elle a déjà déposé plainte contre EPSON, Apple ou même Amazon. Elle réalise également des actions de sensibilisation au niveau des ménages pour une consommation durable et éco-responsable. Cette sensibilisation se fait par le biais de kit de communication créés par l’association, par la création de jeux attractifs comme le jeu des 7 familles HOP. Les sensibilisations s’effectuent également par exposition, des conférences, diverses activités touchant les écoles ou les professionnels. L’association HOP met en œuvre des actions de communication au niveau de la presse pour toucher le plus grand nombre de consommateurs.

By Gaspar 11/01/2022 0

Que fait la Fondation GoodPlanet, fondée par Yann Arthus-Bertrand ?

Créée en 2005 par Yann Arthus-Bertrand, la fondation GoodPlanet met en place des actions de sensibilisation écologique et environnementale, sous la forme d’association loi 1901. Elle est reconnue d’utilité publique en 2009, suite à la mise en place de projets de développement durable dans le monde entier. La fondation GoodPlanet s’implique également dans l’amélioration de l’environnement avec des missions éco responsables. Elles consistent à privilégier l’écologie au cœur des consciences et à sensibiliser le grand public, les porteurs de projets écologiques, et tous les acteurs aux enjeux environnementaux. Yann Arthus-Bertrand et la fondation GoodPlanet Né en 1946 à Paris, Yann Arthus-Bertrand est un photographe, peintre, reporter, réalisateur, scénariste et surtout un écologiste français. En combinant ses parcours professionnels et son engagement pour la planète, il a créé la fondation GoodPlanet en gardant comme principal objectif le fait de sensibiliser le public pour la protection de l’environnement. Un besoin d’agir et de faire quelque chose pour améliorer notre condition de vie à tous, Yann Arthus-Bertrand affirme que la réalité des changements climatiques et ses conséquences nous concernent tous sans exception. Les activités et la mission de la fondation GoodPlanet Financée par les dons du public, des entreprises partenaires (PME, grands groupes, etc.) ainsi que des opérateurs locaux, la fondation GoodPlanet s’est fixée comme mission principale de sensibiliser et de protéger l’environnement et la planète. Elle s’engage à mettre en place un modèle de développement innovant, économiquement viable et efficace, mais aussi équitable sur le plan social et écologique. De manière générale, la fondation GoodPlanet agit avec des projets environnementaux, éducatifs et sociaux, à la sensibilisation et à la protection de l’environnement, ainsi que l’accompagnement d’entreprises et des institutions privées dans une démarche éco responsable. Elle soutient des projets pour la lutte contre la déforestation, contre les activités polluantes, la dégradation des systèmes agricoles, ou encore contre la fonte des glaciers. Parmi les activités de la fondation, il y a la création d’énergie durable et renouvelable destinée aux populations vulnérables et aux plus démunis. Cette énergie est distribuée gratuitement grâce aux réservoirs à Biogaz. GoodPlanet influence également dans de nombreux domaines, comme l’agriculture, les forêts, l’éducation, le recyclage, l’apiculture, le tourisme, le bâtiment, la banque et assurance, et plus encore. GoodPlanet, c’est aussi la mise en place d’écoles bioclimatiques et d’un programme de reboisement massif sur toute la planète. A noter que la fondation travaille avec des ONG et des associations partout dans le monde, en Amérique, Afrique, Asie et Europe. Le domaine de Longchamp Un lieu qui inspire la volonté d’agir, le domaine de Longchamp est certainement le premier de l’histoire qui est spécialement destiné pour l’écologie et l’engagement pour la planète. Implanté au cœur de Paris, il s’étend sur un parc de 3.5 hectares, composé de bois classé, d’un château avec une tour médiévale ou encore des endroits conçus pour abriter des concerts, des conférences et des projections de débats. La fondation GoodPlanet accueille gratuitement toutes personnes, associations, entreprises ou tous porteurs de projet relatif aux questions environnementales et humaines. Le domaine de Longchamp propose d’ailleurs tout un large choix de programme avec des ateliers sur le bien-être, le zéro-déchet, les plantes aromatiques, et plus encore. Les actions et chartes internes Agissant immédiatement pour un avenir meilleur, la fondation GoodPlanet a également mis en place ses propres actions internes pour un développement écologique et durable. L’association réalise par exemple chaque année un bilan carbone et une compensation de ses émissions de CO2, notamment pour les trajets effectués ou les consommations en énergie. Par ailleurs, un tri de déchets se fait systématiquement au sein de la fondation, avec différentes poubelles dont celle pour les produits compostables. D’autre part, la fondation GoodPlanet tient formellement à n’utiliser que les produits de nettoyage écologiques, et à consommer au maximum des produits locaux, bio et de saison. Les objectifs et les valeurs de la fondation Basée sur une communication transparente, la fondation GoodPlanet s’appuie sur des éléments factuels, notamment des images, des photographies, des livres, des films, des expositions, des posters pédagogiques, des applications mobiles ainsi qu’un site internet, pour intervenir auprès de toute la communauté mondiale. Cette approche permet à tous de se faire une opinion directe et d’agir pleinement en connaissance de cause et bien consciente de la réalité dévastatrice qui nous entoure. Le but n’est pas seulement de mobiliser ou d’inciter à agir, mais réellement de convertir les acteurs majeurs aux enjeux environnementaux. Agir, sensibiliser, informer et éduquer, telles sont les principales valeurs de la fondation GoodPlanet. Agir, car on est tous acteurs de cet enjeu environnemental, on est tous responsable du changement et de la détérioration de notre planète. Aussi, chacun d’entre nous se doit d’agir dès maintenant pour former tous ensemble un avenir meilleur. Sensibiliser, la fondation GoodPlanet met en place un réseau de formation et de communication approprié pour inciter tout le monde à agir. Informer et éduquer, car on agit positivement en étant pleinement conscient du danger auquel on s’expose si on n’agit pas dès maintenant. Comment faire pour y participer ? L’impact environnemental de la fondation GoodPlanet concerne le monde entier. D’ailleurs, il existe différentes manières de participer à ces programmes de développement durable. Il y a notamment les bons gestes, simples et efficaces que chacun de nous peut déjà adopter au quotidien. L’objectif à zéro déchet, ainsi que la réduction des ordures non biodégradables ne nécessitent qu’un engagement de la part de tous. Par ailleurs, le fait d’identifier et de connaître notre émission de gaz à effet au quotidien permet d’agir en contrepartie pour améliorer notre bilan carbone. Enfin, vous pouvez simplement faire un don, de ponctuel ou mensuel, pour soutenir les projets écologiques, environnementaux et sociaux de la fondation GoodPlanet. Découvrez l’univers de la fondation sur leur site : www.goodplanet.org

By Gaspar 21/12/2021 0

Les révélations de PETA sur la laine d’alpaga

La branche américaine de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), association internationale oeuvrant pour le droit des animaux, vient de sortir une enquête d’infiltration sur les conditions d’élevage et de tonte des alpagas dans la ferme de Mallkini, au Pérou. Située près de la ville de Muñani (au pied des Andes, non loin de la frontière avec la Bolivie), il s’agit de la plus grande ferme d’alpaga privée au monde. Elle appartient au groupe Michell, le plus grand exportateur mondial de laine d’alpaga. Sur une vidéo en caméra cachée publiée sur le site internet de PETA, on y voit des travailleurs tondre le troupeau à un rythme industriel, adoptant un comportement violent à l’égard des bêtes. Les outils d’accroche et d’immobilisation sont dignes d’instruments de torture d’un autre temps. Les animaux sont attachés par les quatre pattes, presque écartelés tout en étant tirés par les oreilles afin d’être tondus le plus rapidement possible. On peut voir sur la vidéo des alpagas, dont des femelles enceintes, terrorisés qui crient et se débattent (parfois jusqu’à en vomir) d’une tonte violente laissant des plaies importantes sur leur peau dont les plus profondes sont recousues à vif. L’association se dit contre le spécisme, vision du monde plaçant l’espèce humaine au-dessus de toutes les autres et accordant une considération morale plus grande à certaines espèces animales (comme les animaux de compagnie ou domestique) qu’à d’autres (les animaux sauvages, les animaux d’élevage). Dans un communiqué officiel, PETA appelle à boycotter purement et simplement la laine d’alpaga, que l’association considère comme non éthique. Plusieurs marques, comme Gap ou H&M pour ne citer que les plus importantes, ont déjà annoncé qu’elles arrêtaient leur commerce de laine d’alpaga avec Michell. Le producteur se défend pourtant en affirmant que « L’alpaga est tondu, pas tué » et précise que le cisaillement ne cause « aucun mal » aux alpagas, et que « la laine d’alpaga n’est obtenue qu’une fois tous les douze mois. ». L’alpaga, originaire d’Amérique du Sud a été domestiqué il y a plusieurs siècles déjà par les Incas notamment. Son élevage s’est développé ces dernières décennies, car sa laine est appréciée pour faire des vêtements résistants, légers et isolants. On peut trouver maintenant des élevages en dehors du Pérou comme en France ou au Québec par exemple. Si les images diffusées par PETA sont évidemment choquantes, ne perdons pas à l’esprit qu’il s’agit d’un élevage de très grande taille. Tout comme il existe une différence de traitement des bauvins ou des poulets, selon qu’ils aient lieu dans des grosses entreprises agricoles ou dans des élevages bio, on peut se permettre d’espérer que de nombreuses fermes élevant des alpagas ont des pratiques plus éthiques à l’égard des animaux.

By La Goose 10/06/2020 0