Catégorie : Labels et certifications

Que signifie l’accronyme RGE ?

Vous envisagez des travaux de rénovation énergétique chez vous et pour obtenir les aides gouvernementales, vous devez faire appel à un artisan possédant le label “Reconnu Garant de l’Environnement” (RGE). En tant que professionnel du secteur, vous aspirez à obtenir cette certification précieuse, mais vous vous demandez comment procéder ? Faisons le point sur le label RGE. Qu’est-ce que le label RGE ? Le sigle RGE correspond à « reconnu garant de l’environnement ». Ce label vise à certifier la qualité des services fournis par des artisans spécialisés dans les travaux de rénovation énergétique. Bien que le label RGE ne soit pas obligatoire, il offre des avantages considérables en valorisant le savoir-faire des professionnels et en permettant l’accès à certains bénéfices. Il représente ainsi une garantie de qualité pour les travaux réalisés Quelle démarche suivre pour décrocher la certification RGE ? Optez pour un label de qualité RGE délivré par un organisme spécialisé. Pour obtenir la certification RGE, il est nécessaire de suivre un processus en plusieurs étapes. La première étape consiste à choisir un organisme spécialisé qui délivre le label. Il est important d’identifier les différents « signes de qualité » RGE correspondant au domaine d’activité concerné. Par exemple, pour les professionnels spécialisés dans l’isolation des toitures terrasses ou des toitures par l’extérieur, le label RGE Qualibat est à privilégier. Le label RGE Qualibat convient également pour les professionnels comme Chauffage du Nord, experts en chauffage et climatisation. Voici quelques-uns des principaux organismes spécialisés dans ce domaine, sans que cette liste soit exhaustive : Participer à des formations Après cela, l’organisme explique aux professionnels les étapes à suivre. Habituellement, cela implique de participer à des formations. Tous les employés ne sont pas tenus de le faire. Il suffit qu’un seul membre de l’équipe le suive, puis qu’il soit chargé de former les autres professionnels de l’entreprise concernés. Il devient alors le référent technique RGE. Demander une certification RGE Après avoir suivi le programme de formation, l’organisme de qualification procédera à des vérifications et des contrôles. Pour obtenir le label, il est nécessaire de constituer un dossier comprenant divers éléments : L’entreprise doit démontrer sa capacité à réaliser des travaux spécifiques conformément à l’article 1 du décret n° 2014-812 du 16 juillet 2014. À l’issue de ce processus, le certificat ou la qualification RGE peut être délivré ou non.

By Gaspar 18/12/2023 0

Que signifie le label FSC ?

Le FSC (Forest Stewardship Council) ou le conseil de Soutien de la Forêt est un label international créé en 1993 qui garantit que les bois utilisés doivent être conformes aux procédures de gestion durable des forêts. En termes simples, il s’agit d’un système international de certification forestière qui se charge de la gestion responsable des forêts. Mais qu’entend-on réellement derrière ce terme FSC ? A quoi sert ce label ? Qu’est-ce que le FSC ? Le FSC est un organisme à but lucratif qui protège et gère la santé des forêts. C’est un label environnemental qui certifie que les bois utilisés dans la fabrication d’un produit proviennent des forêts gérées de manière durable et responsable. Sa mission est donc de promouvoir une gestion responsable des forêts dans le respect de la biodiversité et des équilibres écologiques, par le biais d’un label assurant une traçabilité complète de la chaîne de production. Comme pour les produits pouvant être recyclés qui affichent un logo recyclage en vert avec trois flèches, les produits qui comportent le label FSC indiquent que le bois utilisé lors de la fabrication du produit est issu d’une exploitation forestière légale et qu’il dispose d’une gestion durable. Les différentes certifications FSC Le label FSC propose trois différents types de certifications : le FSC 100 %, le FSC recyclé ainsi que le FSC mixte. L’image reste la même pour chacune d’entre elles, mais c’est le texte qui indique comment le produit s’intègre -t-il dans la stratégie FSC. Le label 100 % est une certification attestant que tous les matériaux du produit sont issus de forêts gérées durablement. Le FSC recyclé certifie que les produits fabriqués contiennent 100% de bois et de fibres recyclées qui sont issus de forêts gérées durablement. Enfin, le FSC mixte certifie qu’au minimum 70% des matériaux proviennent de forêts gérées durablement. Quels sont les principes du FSC ? Le label FSC possède ses propres principes et règles liés à la bonne gestion des espaces forestiers. Cette certification s’adresse également aux entreprises qui souhaitent vendre des produits certifiés. Mais pour être certifié FSC et apte à commercialiser des produits avec ce label, toutes les entreprises doivent suivre les règles établies. Principe 1 : le respect des lois du pays Il faut être conforme à toutes les lois, conventions ainsi que les régulations existantes. Peu importe où se trouve la forêt, les traités et les lois que le pays a signé doivent être appliquées et respectées. Principe 2 : Le droit des travailleurs et les conditions de travail Tous les propriétaires de la forêt qui emploient des travailleurs d’entreprises certifiés FSC doivent impérativement maintenir et améliorer une bonne condition de travail aux employés. Les entreprises s’engagent à appliquer convenablement les mesures de sécurité en vigueur et doivent aussi payer décemment tous les employés. Principe 3 : le Droit des populations autochtones Dans certaines forêts vivent encore une communauté de populations autochtones. Toutefois, les propriétaires de forêt doivent identifier et respecter les droits de propriété et d’utilisation de leurs ressources terrestres. Principe 4 : La relation avec les communautés locales Ils s’engagent à contribuer à une bonne relation avec les communautés locales et doivent s’assurer du bien-être des employés qui travaillent dans les espaces forestiers. Pour cela, ils veillent à ce que ces personnes puissent subvenir à leurs besoins et qu’ils ne soient pas au chômage. Ils doivent garantir une meilleure sécurité financière. Principe 5 : Les bénéfices qu’offre la forêt La gestion des forêts doit assurer la continuité sur le long-terme de l’usage des ressources forestières. Elle doit renforcer les bénéfices économiques et environnementaux des forêts et prévenir le gaspillage des matières premières. Principe 6 : Les valeurs et impacts environnementaux de la gestion forestière Elle est dans l’obligation de protéger les ressources naturelles et les différents organismes vivants dans la forêt. En effet, elle doit restaurer la biodiversité et les écosystèmes, préserver les animaux, les plantes ainsi que les autres espèces. Principe 7 : Planning de gestion Les entreprises doivent établir un plan de gestion documenté, contrôlé et évalué et il doit de temps en temps être mis à jour selon les conditions présentes de la forêt. Ce plan de gestion doit conclure les effets de l’abattage des arbres ainsi que ses risques. Principe 8 : Suivi et évaluation des pratiques de gestion L’objectif de l’évaluation serait de faire un suivi des produits fabriqués et d’améliorer les conditions de gestion des forêts. Elle doit démontrer que les progrès sont en accord avec la gestion de l’espace forestier. Principe 9 : Hautes valeurs de conservation Il consiste à renforcer et à préserver les caractéristiques qui déterminent les valeurs de conservation élevées des espaces forestiers. L’objectif serait d’établir diverses activités afin d’éviter l’utilisation inutile des ressources de la forêt et mettre en avant ce qu’elle peut fournir en termes de ressources. Principe 10 : La mise en œuvre pratique des activités de gestion Il vise à gérer et à planifier une plantation d’arbres en accord avec les perspectives économiques, sociales et environnementales. Lors de la planification des objectifs de rendement des espaces forestiers, la gestion des forêts ne doit pas prendre à la légère les différents standards. Label FSC pour les entreprises : quels avantages ? Obtenir une certification FSC présente de nombreux atouts pour les entreprises. Elle permet d’afficher son engagement et ses bonnes pratiques qui sont respectueux de l’environnement. Ce qui leur permet de gagner la confiance des consommateurs qui privilégient les produits certifiés. Elle permet aussi de maintenir une bonne relation commerciale avec ses clients, car la certification FSC rendra l’entreprise plus intéressante et attrayante, car elle prend soin de la planète. Enfin, les entreprises peuvent impressionner d’autres acteurs et développer des relations professionnelles en adoptant une pratique commerciale responsable comme le label FSC. Pour conclure, les consommateurs auront plus confiance aux producteurs qui apposent le logo FSC. Ils auront l’assurance d’avoir acheté des produits issus de ressources responsables. Pour les entreprises, l’obtention de ce label est un excellent moyen de s’engager en faveur de son faible impact sur l’environnement. Il garantit entre autres la traçabilité de tous ses produits sur la totalité de…

By Gaspar 19/08/2023 0

Qu’est ce qu’un écolabel ?

Les entreprises s’impliquent activement dans la protection de l’environnement. Ainsi, elles s’efforcent de mener un processus de production plus écologique avec moins d’impact négatif sur l’écosystème. D’où la naissance de l’écolabel : qu’est-ce que c’est ? A quoi sert-il et quels sont les produits concernés ? L’article en dit long sur le sujet. Définition de l’écolabel L’écolabel est un label dédié aux produits qui présentent des avantages environnementaux. C’est un label qui considère les impacts environnementaux de chaque produit lors de sa conception et tout au long de sa durée de vie. L’écolabel ne se gagne pas facilement, puisque l’organisme qui va l’attribuer procède à une analyse complète du cycle de vie d’un produit concerné. C’est ce qu’on appelle un “Éco-bilan” et il est mené par un organisme indépendant. Ce dernier a pour mission d’évaluer la conformité du produit aux critères d’un référentiel. Les critères en question sont établis au préalable par des professionnels, par les représentants des consommateurs et par les pouvoirs publics.  Ces critères varient en fonction du produit, mais le fond de la demande se focalise toujours sur la qualité et l’incidence sur l’environnement. L’écolabel est très exigeant quant à la limitation des impacts d’un produit sur l’écosystème. Mais il est aussi très exigeant par rapport à la qualité des produits que les producteurs offrent aux consommateurs. En France, vous trouverez trois écolabels dont : L’Ecolabel Européen L’Ecolabel des pays d’Europe de Nord L’Écolabel “Ange Bleue” Les avantages de choisir un produit avec un écolabel La raison évidente de choisir un produit avec un écolabel est la protection de l’environnement de manière globale. La consommation éco-responsable permet d’éviter l’éparpillement des déchets. C’est logique, puisque l’écolabel concerne à la fois le produit ainsi que son emballage, contrairement aux logos de recyclage, qui concernent uniquement les emballages. Il concerne différents types de produits qui sont utilisés quotidiennement. : les produits de nettoyage les produits d’entretien les textiles les jouets les papeteries etc Pour les consommateurs, l’écolabel est un gage de qualité. Les produits sont bien faits et réalisés avec des matières premières de bonne qualité. En plus d’être écologique, ces produits sont aussi durables dans le temps. Le produit avec un écolabel préserve à la fois la santé de la planète et celle des consommateurs. Les nettoyants certifiés écolabel, par exemple, contiennent peu de substances dangereuses pour la santé. Ils engendrent également peu de déchets d’emballage qui risquent de polluer le milieu aquatique. Ces genres de produits sont accompagnés de consignes d’utilisation très claires et précises.  Ce qui permet d’éviter les accidents lors de l’usage. Produits certifiés écolabels : les avantages pour l’entreprise Les avantages ne sont pas que pour les consommateurs, les entreprises tirent aussi des bienfaits indéniables. Les entreprises détenteurs d’une certification écolabel gagnent la confiance et le respect des consommateurs. Aux yeux de ces derniers, l’écolabel est une preuve de sérieux, d’engagement et de qualité. Ces produits attirent surtout les consommateurs responsables, soucieux de l’avenir de cette planète. L’écolabel est aussi un meilleur moyen pour l’entreprise d’attirer plus de collaborateurs et d’élargir son réseau. Beaucoup d’entités puissantes préfèrent collaborer avec une entreprise soucieuse de l’avenir de l’écosystème. Enfin, le plus important, c’est que l’écolabel est un atout majeur pour devancer la concurrence. Les produits écologiques dotés de certification auront plus de valeur aux yeux des clients. Comment obtenir l’écolabel et à qui s’adresser pour avoir une certification ? S’adresser à l’AFNOR Il n’y a qu’un seul organisme certificateur, et c’est l’AFNOR certification. Il envoie au demandeur un cahier des charges ainsi que des documents à remplir pour obtenir le label. L’entreprise demandeur est tenue de fournir un dossier complet et conforme. D’ailleurs, tous les dossiers incomplets ne sont pas considérés et l’AFNOR demande toujours les compléments d’information. Cela peut retarder la procédure, alors autant envoyer un dossier dûment rempli. Le dossier en question doit contenir les modes de preuves comme un rapport d’essai.  Bref, il est impératif de se montrer convaincant afin d’obtenir la certification. L’idéal est d’engager un dialogue direct afin de mieux comprendre les exigences écologiques relatives à la demande. Après le dépôt du dossier, l’organisme certificateur procède à une évaluation minutieuse. Ainsi, la validation peut durer entre 3 et 4 mois. Connaître les critères de sélection Le bilan se focalise sur l’intégralité du cycle de vie des produits concernés. Cela commence par l’exploitation et le traitement des matières premières utilisées Le certificateur évalue également la possibilité de traiter les déchets après l’usage. Est-ce que la matière de fabrication est recyclable après l’utilisation ? Est-ce que l’emballage est fabriqué en mono matériau afin de faciliter le processus de recyclage ? Il est important de savoir que le label écologique se fonde surtout sur une approche sélective. Le principe est simple : seuls les meilleurs produits obtiennent la certification. Le certificateur ne laisse rien au hasard, puisque l’objectif est d’offrir des produits sains, écologiques et de haute qualité.

By Gaspar 21/03/2023 0

Qu’est-ce que la norme ISO 14001 ?

Ces dernières années, les risques climatiques et environnementaux ont engendré une prise de conscience collective. Désormais, un nombre croissant d’organisations tentent d’améliorer les répercussions de leurs activités. Pour cela, certains d’entre eux ont recours à des normes environnementales. L’ISO 14001 est la plus célèbre d’entre elles. Quelle est cette norme ? Quels sont ces avantages et ses exigences ? Comment la mettre en œuvre ? On y répond en détail dans cet article. Norme ISO 14001 : c’est quoi ? La norme ISO 14001 est une norme mondialement reconnue pour le management environnemental. Elle est conçue pour aider les organisations à améliorer leurs performances environnementales et à protéger l’environnement. Cette norme a été élaborée vers la fin des années 1990. Depuis, de nombreuses organisations dans le monde entier l’ont adopté. La norme ISO 14001 repose sur huit principes environnementaux, dont la prévention, la réduction, le recyclage et la récupération. Elle comprend également un certain nombre de normes spécifiques aux gestions de l’environnement. Ce sont notamment les systèmes de management environnemental (SME), la gestion des ressources humaines (HUM), la gestion de l’information et la gestion financière. L’objectif de la norme ISO 14001 est d’aider les organismes à développer et à mettre en œuvre des politiques et des pratiques environnementales efficaces. Celles-ci auront pour vocation de protéger l’environnement et de répondre aux objectifs commerciaux des organismes. Quels sont les avantages de la mise en œuvre de la norme ISO 14001 ? La norme ISO 14001 est un système de gestion de la qualité dont il a été prouvé qu’elle apporte de nombreux avantages aux organisations. Ces avantages comprennent la responsabilité environnementale et sociale, l’amélioration de la sécurité et de l’efficacité, l’amélioration de la satisfaction des clients et l’augmentation des bénéfices. En mettant en œuvre la norme ISO 14001, votre organisation peut démontrer son engagement envers la qualité et la sécurité et améliorer sa capacité à se conformer aux exigences réglementaires. En outre, la norme ISO 14001 peut aider votre organisation à devenir plus compétitive, car elle vous permettra d’améliorer la qualité de vos produits et de réduire vos coûts. Quelles sont les exigences de la norme ISO 14001 ? La norme ISO 14001 exige des organisations : qu’elles évaluent leurs risques environnementaux ; qu’elles les identifient et les réduisent ; qu’elles surveillent leurs progrès. Précisons que la norme ISO 14001 n’est pas une licence. Il s’agit plutôt d’un ensemble de lignes directrices que les organisations peuvent utiliser pour améliorer leurs performances environnementales. Si vous cherchez à obtenir la certification ISO 14001, veillez à contacter un organisme de certification accrédité. Quelles sont les étapes de mise en œuvre de la norme ISO 14001 ? Si vous cherchez à mettre en œuvre la norme ISO 14001, il y a quelques étapes à franchir. Tout d’abord, vous devez identifier vos objectifs commerciaux. Cela vous aidera à déterminer quels domaines de votre organisation doivent être améliorés. Ensuite, vous devrez élaborer un plan d’action. Celui-ci décrit les étapes que vous devrez suivre pour atteindre vos objectifs. Enfin, vous devrez mettre en œuvre la norme. Pour ce faire, vous devrez établir des procédures et des systèmes d’évaluation et de gestion des risques environnementaux. En suivant ces étapes, vous serez en mesure d’appliquer la norme ISO 14001 et d’améliorer vos performances environnementales. Quels sont les processus d’audit de la norme ISO 14001 ? Le processus d’audit de la norme ISO 14001 est conçu pour garantir que le système de management environnemental d’une organisation fonctionne efficacement. L’auditeur examine d’abord la documentation du système de management environnemental de l’organisation. Le but est de déterminer si le système répond aux exigences de la norme. L’auditeur mène ensuite des entretiens avec le personnel clé. Il cherche à comprendre la manière dont le système est utilisé. L’auditeur examine également les données environnementales pour évaluer l’exactitude et l’exhaustivité des informations relatives à la performance environnementale de l’organisation. En dernier lieu, l’auditeur fait toutes les recommandations nécessaires pour améliorer la situation. Autres normes : ISO 50001 ISO 14021

By Gaspar 16/02/2023 0

Qu’est-ce que la norme ISO 50001 ?

La norme ISO 50001 spécifie les exigences et les meilleures pratiques en matière de gestion énergétique. Elle vise la réduction de la consommation d’énergie et les émissions de CO2 tout en assurant la continuité des activités. Elle améliore l’efficacité énergétique en réduisant les coûts de maintenance, en augmentant la disponibilité des actifs et en fournissant des services fiables. Retrouvez dans cet article tout ce qu’il faut savoir à propos de la norme ISO 50001. Qu’est-ce que la norme ISO 50001 ? La norme ISO 50001 est une norme internationalement reconnue pour les systèmes de management de l’énergie. Elle fournit un cadre permettant aux organismes d’identifier et de mettre en œuvre des mesures d’efficacité énergétique. La norme est basée sur le modèle Planifier-Faire-Vérifier-Agir. Elle exige des organismes qu’ils établissent une politique sur l’énergie et qu’ils fixent des objectifs énergétiques. Ensuite, ces derniers doivent obligatoirement mettre en œuvre des mesures pour les atteindre. La norme ISO 50001 est applicable à tous les types d’organismes, quels que soient leur taille ou leurs secteurs. Elle est conçue pour être compatible avec d’autres normes ISO, telles qu’ISO 9001 et ISO 14001. Cela permet aux organismes d’intégrer facilement la gestion de l’énergie dans leurs systèmes de management existants. Quels sont les avantages de l’utilisation de la norme ISO 50001 ? La norme ISO 50001 fournit un cadre permettant aux organismes d’identifier et de mettre en œuvre des opportunités d’efficacité énergétique. La norme est conçue pour aider à améliorer la performance énergétique, à économiser de l’argent et à réduire leur impact environnemental. Voyons en détail ces avantages. Amélioration de la performance énergétique La norme ISO 50001 aide les organismes à améliorer leur performance énergétique. Elle permet d’identifier et de mettre en œuvre des opportunités d’efficacité énergétique. Réduction des coûts énergétiques La mise en œuvre de la norme ISO 50001 aide les organismes à économiser de l’argent en réduisant leur consommation d’énergie. Aussi, être certifiés ISO 50001 permet aux industriels électro-intensifs de bénéficier d’une réduction du Tarif d’Utilisation du Réseau Public d’Electricité (TURPE). Réduction de l’impact environnemental Se conformer à la norme ISO 50001 permet aux organismes de réduire leur impact sur l’environnement en diminuant leurs émissions de gaz à effet de serre. Amélioration de l’image de marque En se conformant à la norme ISO 50001, un organisme ou une entreprise s’engage à prendre ses responsabilités environnementales. Ainsi, il améliore son image de marque auprès de son public cible. Quelles sont les étapes de la mise en œuvre de la norme ISO 50001 ? Il y a plusieurs étapes à franchir pour mettre en œuvre la norme ISO 50001 : Tout d’abord, l’organisme doit élaborer une politique énergétique. Celle-ci doit énoncer son engagement à améliorer sa performance énergétique, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à minimiser l’impact de l’utilisation de l’énergie sur l’environnement. L’étape suivante consiste à fixer des objectifs de performance énergétique. Ces derniers doivent être spécifiques, mesurables, réalisables, pertinents et limités dans le temps. Une fois que ceux-ci ont été fixés, l’organisation doit développer un système de gestion de l’énergie. Il doit comprendre des politiques, des procédures et des processus permettant d’atteindre les objectifs de performance énergétique. La quatrième étape est la mise en œuvre du système de gestion de l’énergie. Cela inclut la formation des employés aux nouvelles politiques et procédures, ainsi que le contrôle et la mesure de la performance énergétique. La dernière étape consiste à améliorer continuellement la performance énergétique. Cela implique de revoir régulièrement le système de management de l’énergie pour s’assurer qu’il est efficace et d’y apporter des modifications si nécessaire. Autres normes : ISO 14001 ISO 14021

By Gaspar 07/01/2023 0

Entrepreneur, connaissez-vous la RSO ?

Avec le temps, les entreprises et les organisations ont pris conscience de l’impact de leur développement économique sur l’environnement ainsi que sur l’avenir des générations futures. La Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) s’impose donc face à l’amenuisement des ressources naturelles, la pollution ou les catastrophes industrielles. Cependant, que faut-il savoir sur ce concept lorsqu’on est entrepreneur ? Qu’est-ce que la RSO ? À travers la RSO, les organisations contribuent volontairement au développement durable. Cette initiative leur vaut notamment des reconnaissances comme l’AFAQ 26000. Autrement dit, les activités et les décisions prises par la société se traduisent par des comportements éthiques, voire transparents. La RSO se traduit également par des actions qui apportent le bien-être et l’équilibre aux employés. Il peut s’agir d’une flexibilité des horaires de travail ou de la mise en place du télétravail. Quoi qu’il en soit, les décisions prises par l’organisation doivent rester cohérentes en termes d’impact environnemental. D’après le cabinet d’experts-comptables Osmose, l’accompagnement dans la gestion et la croissance des entreprises se révèle donc indispensable. Ces professionnels apportent des solutions sur mesure en vue de développer durablement l’organisation. Les actions visent aussi à améliorer les performances de la société grâce à un partenariat de confiance. De plus, l’application de la RSO va de pair avec le respect des lois en vigueur. Ainsi, le développement durable concerne tous les membres de l’organisation. Les démarches visent entre autres l’évolution professionnelle et le développement des compétences des collaborateurs. Cela implique aussi le maintien de la prévention des risques de sécurité, de santé et des risques psychosociaux. Les avantages qui en découlent Concrètement, la Responsabilité Sociétale des Organisations demeure un outil efficace au service de la performance globale d’organisation ou d’une société. D’une part, les dirigeants s’assurent que les démarches de qualité et de performance impactent de manière positive la pérennité de l’entité. Les actions touchent de nombreux axes : les conditions de travail, le respect des normes, les relations avec les clients. À ceux-là s’ajoutent l’engagement sociétal, le respect de l’environnement et la gouvernance de l’organisation. Il faut surtout savoir que la RSO optimise l’attractivité de l’organisation sur le long terme. Elle bénéficie ainsi d’une bonne image auprès des clients, des partenaires et des jeunes talents. Ces derniers se fient généralement aux structures qui répondent à leurs attentes en termes de valeur. Par ailleurs, les décisions adoptées contribuent à optimiser les performances de l’organisation. Celle-ci réalise des économies financières directes. Elle peut également se doter d’un véritable réseau composé de professionnels partageant les mêmes valeurs. En d’autres termes, la RSO se traduit par une performance globale et durable. La mise en place d’une démarche de Responsabilité Sociétale Une démarche de Responsabilité Sociétale doit être insufflée par la gouvernance de l’organisation. Les dirigeants doivent s’impliquer afin de convaincre les collaborateurs ainsi que les parties prenantes. L’étape suivante consistera à faire un état des lieux de l’existant. Autrement dit, il convient de réaliser un premier diagnostic RSO. Cette démarche permet de mieux identifier les parties prenantes de l’organisation, les impacts économiques, environnementaux et sociétaux selon le contexte et l’activité. L’étape suivante sera axée sur la communication et l’adhésion en interne. En effet, les employés figurent parmi les bénéficiaires de la démarche. Et sur le long terme, ils seront les principaux promoteurs de la RSO. Le succès de cette initiative dépend grandement de leur implication. La mise en œuvre effective de la démarche RSO requiert un plan d’action qui concorde aux thématiques prévues. Cette étape repose sur des objectifs prédéfinis, quantifiables et évaluables. Si nécessaire, ils seront ajustés à la démarche. Le lancement de la démarche RSO doit être réalisé suivant le principe de redevabilité. Autrement dit, il est d’usage de rendre compte des actions. Une fois la démarche RSO effective, les étapes suivantes seront axées sur la labellisation de la structure. C’est une façon de crédibiliser les efforts, mais surtout la performance globale de l’organisation. Le suivi doit de ce fait être réalisé en temps réel dans le cadre d’une labellisation suivant le référentiel ISO 26000. Les enjeux de la RSO Une fois mise en place, la Responsabilité Sociétale des Organisations se révèle être une valeur ajoutée pour le management. L’objectif reste inchangé : construire une stratégie durable par l’adoption d’une gouvernance responsable. La RSO permet également de faire face aux crises comme la pandémie de COVID-19. L’organisation opte pour des procédures innovantes de dématérialisation afin de répondre efficacement aux besoins des salariés. Il faut savoir que cette démarche repose essentiellement sur un état d’esprit novateur qui implique la confiance et la responsabilité. En somme, la Responsabilité Sociétale des Organisations impacte positivement un contexte complexe où les défis sociaux et écologiques sont de rigueur. Par ailleurs, la RSO répond notamment à la nécessité de réduire l’empreinte environnementale. Les actions visent à lutter contre les changements climatiques, mais pas que. En effet, les décisions prises permettent de préserver les ressources naturelles et protéger la biodiversité. À titre de référence, des plans de mobilité qui mettent en exergue des modes de transports peu polluants visent à réduire les émissions de CO2. Une organisation peut même réduire le nombre de véhicules qui compose son parc automobile. Mieux encore, les voitures non polluantes sont particulièrement plébiscitées. La démarche RSO touche aussi la gestion et la valorisation des déchets. Le but étant d’augmenter le taux de valorisation matière en diminuant la valorisation énergétique. Les actions sont en particulier basées sur la préservation des ressources à travers la qualité de tri des déchets. Par conséquent, la gestion efficace des déchets permet de pérenniser les filières existantes. La RSO, ce sont aussi des engagements énergétiques durables pour le patrimoine immobilier. Il s’agit de maîtriser les consommations énergétiques ainsi que les émissions de gaz à effet de serre des locaux et des bâtiments professionnels. Les projets de construction et de réhabilitation doivent tenir compte de la performance énergétique. Dans un même élan, il convient de sensibiliser les salariés aux habitudes écologiques. Il est tout aussi important d’inciter la rationalisation des consommations. S’ensuit le déploiement de pilotage de la…

By Gaspar 21/12/2022 0

Que signifie la norme ISO 14021 ?

Une norme est un document nécessaire pour assurer l’aptitude à l’emploi de produits. Elle édicte des spécifications, des exigences, des caractéristiques ou des lignes directives qu’on doit systématiquement utiliser. L’inscription dans le cadre normatif n’est pas une obligation. Au contraire, c’est une démarche volontaire. Il existe des normes en série appelée ISO 14020 dans le domaine de l’étiquetage. Celui-ci classe les différents types d’étiquettes. Les trois composants de ce dernier sont fondamentaux sur les déclarations environnementales. Il s’agit de l’ISO 14021, 14024, et 14025. Les différentes sortes de déclarations environnementales Ces déclarations sont encadrées par une norme. Les déclarations environnementales de type I Une déclaration environnementale est dite de type I si elle est conforme à ce qu’on appelle un écolabel. Ce dernier est un logo environnemental qui dispose les caractéristiques qui suivent : Une approche cycle de vie Une déclaration environnementale basée sur un référentiel Une approche multi-impacts Une élaboration en concertation Les déclarations environnementales de type II Ces déclarations sont également appelées auto-déclarations environnementales. Elles présentent un service ou un produit très respectueux de l’environnement. Une déclaration indépendante de type II est sans certification. Elle est effectuée soit par : Une tierce partie indépendante Des fabricants Des distributeurs Des importateurs Des détaillants Voire même une entité qui peut en tirer profit. En effet, une entreprise qui appose une déclaration sur son service ou son produit en est totalement responsable. Entrent dans cette catégorie les différents logos de recyclage que l’on peut retrouver sur les emballages plastiques Les déclarations environnementales de type III Le domaine du commerce inter-entreprises est celui qui utilise souvent ces déclarations. Ces dernières évoquent la performance d’un produit. Ceci est dans le but de laisser la place libre aux comparaisons objectives entre les produits qui remplissent la même fonction. Qu’est-ce que l’ISO 14021 ? C’est une norme internationale qui détermine les règles de communication correcte. Un organisme tiers peut vérifier ces dernières afin d’évaluer la fiabilité, la cohérence et l’exactitude des informations communiquées. Cette norme permet de faire une auto-déclaration du produit par le fabricant des caractéristiques environnementales. Une entreprise qui veut déclarer son engagement envers l’environnement à son client doit faire la déclaration de performance. Ainsi, des règles précises et des données scientifiques doivent être la base de la communication. C’est ce qui va permettre de confirmer ce qui est mentionné dans l’auto-déclaration. La norme ISO 14021 est une déclaration environnementale de type II qui sont des auto-déclarations volontaires. Elles sont apposées sur les emballages ou produits, qu’on retrouve sur internet, les rapports commerciaux ou dans la publicité. On peut y retrouver des logos comme le Ruban de Möbius ou le logo triman Son but est d’inciter à la consommation de produits qui représentent de faibles impacts sur l’environnement. L’importance de l’ISO 14021 La certification environnementale des produits améliore la réputation et l’image de l’entreprise avec l’aide de l’adoption des politiques de durabilité. Elle facilite également la communication des résultats sur le produit. Dans la technologie et les bonnes pratiques qui existent déjà, elle renforce les investissements. Les avantages de l’ISO 14021 Sur le plan pratique, la norme fixe des règles pour : Utiliser des images, des logos ou des symboles La nécessité de vérifier les déclarations avant de les mettre à disposition et la divulgation Choisir les mots utilisés fréquemment Par contre, elle n’oblige pas à faire des déclarations. Elle donne juste des clés afin de les formuler. À titre d’exemples, il y a la réduction des déclarations qui apportent confusion et le choix des déclarations précises et vérifiables univoques. Il faut également réduire les déclarations confuses et offrir aux consommateurs la possibilité de faire des choix informés. Résumé L’étiquetage ISO 14021 précise des exigences relatives aux autos déclarations environnementales. Elle est composée des symboles, des graphiques et des mentions concernant les produits. Cette présente norme internationale décrit des termes choisis très employés dans des allégations environnementales et précise leur utilisation. Elle fait également la description de la méthodologie générale de vérification ou d’évaluation des auto-déclarations environnementales. Sans oublier les méthodes particulières de vérification et d’évaluation des allégations sélectionnées dans cette norme. Une ISO 14021 ne peut annuler, ou exclure ou modifier les exigences légales dans le domaine de l’information, d’étiquetage ou d’étiquetage relatifs à l’environnement. Voire même toute exigence réglementaire. Autres normes : ISO 50001 ISO 14001

By Gaspar 22/10/2022 0

Signification du logo Ruban de Möbius

Aussi nommé boucle, anneau ou cercle, le ruban Möbius est incontestablement le plus connu de tous les logos de recyclage des emballages ou des produits. Créé en Allemagne dans les années 1970, il s’apparente sur la majorité des packagings, des sacs ou des autres contenants. La vraie question, c’est quelle est sa signification ? Décryptages dans cet article. Explication du symbole Depuis son apparition en 1970, le ruban de Möbius ou de Moebius indique le symbole universel du recyclage. C’est aussi l’emblème du cycle sans fin de recyclage. Sa présence signifie, plus précisément, que le produit est recyclable. De ce fait, ce sigle peut être trouvé sur n’importe quel emballage qui peut être recyclé (au regard de la norme ISO 14021). L’objectif étant d’informer les consommateurs du caractère recyclable et aussi de les inciter au tri sélectif. Ce logo Ruban de Möbius se représente comme trois flèches dont chacune d’elle pointe vers l’empennage d’une des deux autres, de façon à former une boucle en forme de triangle, majoritairement de couleur verte. Ce dessin amène à penser que les matériaux peuvent être recyclés indéfiniment. Pourtant, le ruban de Möbius n’indique pas le type de matière dont l’emballage est composé. Il montre seulement le pourcentage des matériaux recyclés pour la fabrication du packaging. La forme du logo sur un emballage plastique La plupart du temps, les emballages plastiques utilisent une forme simplifiée du ruban de Möbius. Le sigle donne une indication sur le matériau principal dans la composition de l’emballage, grâce au numéro allant de 1 à 7 qui se trouve au centre du ruban. Ce sont : Numéro 1 (Polyéthylène téréphtalate) : ce sont les emballages comme les flacons et pots pour produits d’entretien et de détergence, produits alimentaires, produits de beauté et d’hygiène, produits pharmaceutiques et vétérinaires ; Numéro 2 (Polyéthylène Haute Densité) : ce sont les pots pour produits industriels, flacons et jerricans/bidons d’entretien, de nettoyage, fûts pour produits alimentaires, pharmaceutiques, contenus IBC ; Numéro 3 [Polychlorure de vinyle (PVC)] : tuyau, gaine, etc. ; Numéro 4 [Polyéthylène basse densité (PEBD)] : sac ou film d’emballage ; Numéro 5 [Polypropylène (PP)] : seaux pour produits alimentaires, produits vétérinaires, peintures, enduits, colles, encres, etc. ; Numéro 6 [Polystyrène (PS)] : isolation ou jouets ; Numéro 7 : ce sont les autres plastiques. Il est important de noter que l’utilisation du ruban de Moebius n’est pas contrôlée par une autorité reconnue, que ce soit en France ou à l’étranger.

By Gaspar 07/07/2022 0

Comprendre le logo point vert

Au détour des emballages, il existe toujours ces deux flèches entremêlées que vous vous demandez sûrement leur signification. En effet, ce célèbre Point Vert a longtemps mis la pagaille dans les esprits. De plus, il orne la plupart des emballages depuis plus de 25 ans. N’est-il pas le bon moment de découvrir son sens exact ? Focus sur ce pictogramme. La signification de cette signalétique Parmi les pléthores de logos de recyclage existants, il est très difficile de comprendre la réelle signification de ces pictogrammes sur les emballages. Pour ce Point Vert, il est toujours mal-interprété par les consommateurs. Représenté par deux flèches, l’une verte et l’autre blanche, ce logo est souvent présent sur les emballages de toute sorte. Contrairement à ce que les acheteurs peuvent penser, cette signalétique ne signifie pas que les emballages sont recyclables, recyclés ou qu’ils contiennent des matériaux recyclés. À vrai dire, sa signification exprime que toute entreprise ayant apposé ce symbole sur son produit participe à la valorisation des emballages, de plus qu’elle en est légalement obligée. Cette participation peut se faire sous deux formes dont mettre en place un système de collecte ou payer une redevance à un organisme tiers qui se charge de la collecte (par exemple Citeo). La fin du logo Point Vert obligatoire Né en 1992 par Eco-Emballages, le Point vert est apparu en même temps que le principe de la Responsabilité élargie du producteur (REP). Jusqu’à la fin 2016, il devait faire figurer sur les packagings des entreprises versant des contributions. Pourtant, vers 2017, le label est devenu facultatif pour toute commercialisation en France. Cet assouplissement n’est pas systématique même si la plupart des pays européens suivent le même mouvement. Il convient ainsi de bien se renseigner sur les réglementations en vigueur sur chaque territoire. Le Point Vert est-il interdit ? Ce pictogramme est jugé peu clair, et donc contraire à l’objectif de délivrer une meilleure information aux consommateurs pour prendre la meilleure décision sur les emballages. La raison pour laquelle il est visé par l’article 62 de la loi du 10 février 2020 et l’arrêté du 30 novembre 2020 disant que « Les signalétiques pouvant induire une confusion sur la règle de tri ou d’apport du déchet sont affectées d’une pénalité. » Ainsi, depuis le 1er janvier 2021, le Point Vert ne doit plus être apposé sur les emballages mis sur le marché français sous peine de sanction de 100 % du montant de la contribution financière nécessaire à la gestion des déchets.

By Gaspar 22/06/2022 0